Soulagé par la première victoire à l’extérieur de l’ASM Clermont Auvergne, l’ailier Joris Jurand évoque les progrès du groupe et une performance défensive qui a permis de faire la différence. Il souligne que ce succès montre que le travail collectif porte ses fruits, même face à des adversaires coriaces loin de leurs bases. Jurand insiste sur l’importance des investissements répétés dans les rucks et les plaquages, axes du jeu qui ont marqué la rencontre. Cette victoire est présentée comme une étape dans la progression du club.
Après plusieurs déplacements difficiles, l’équipe a enfin ramené un résultat et l’ambiance n’en est que plus positive. Jurand remercie les avants pour leur travail et pour avoir gagné la bataille des rucks et des plaquages, ce qui a rendu cette victoire possible. Il précise que la réussite s’est faite autant dans l’abnégation que dans la régularité, et qu’il faut continuer à défendre avec ce même investissement. Le fait d’avoir su tenir le score jusqu’au bout montre que la formation est prête à répondre présent dans les moments clés.
Ce n’était peut-être pas le match le plus spectaculaire à regarder, avec beaucoup de coups de pied et de plaquages. Cela fait partie du rugby et il faut accepter ce type d’échanges pour gagner. La défense a été la clé de ce succès, répondant présent lorsque Montpellier montait en pression. Jurand rappelle que le groupe a pris les points quand il le fallait et a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.
Sur les occasions franches manquées, Jurand avoue avoir laissé passer deux opportunités, notamment avec Tauzin et Delguy. Si l’équipe avait marqué en premier, on aurait peut-être pris l’avantage à la mi-temps et le match aurait été différent. Finalement, la victoire s’est dessinée 9-7 grâce à une défense solide qui a tenu jusqu’au bout. Il retient aussi que chaque occasion manquée peut être compensée par des contres et des efforts collectifs.
Le plan était de limiter le jeu dans le camp adverse et d’appuyer sur la défense, ce qui a fonctionné. Jurand souligne que l’équipe avait prévu de jouer peu dans son propre camp et d’exercer une pression constante sans se livrer à des erreurs coûteuses. Cette approche, décrite comme rationnelle, a permis d’éviter des séquences dangereuses et de revenir de la mi-temps avec un esprit efficace. Il faut maintenant garder cette discipline et la répéter dans les prochains matchs.
Le but était également de mettre des jeux au pied de pression et de laisser les avants assurer le travail. Les avants ont été constants et ont prouvé que, comme à Bayonne et au Michelin, ils pouvaient porter le même effort loin de leur base. Jurand félicite ces éléments pour leur implication et leur capacité à répondre présent dans les phases les plus dures du match. Il ajoute que le collectif a été remarquable et que chaque joueur a contribué à ce succès.
Sur le plan mental, Jurand affirme que la préparation n’était pas différente de Bayonne : il suffit d’écouter les consignes et d’appliquer le plan de jeu. Il se dit prêt et concentré, et affirme que l’équipe s’est remobilisée au bon moment. L’absence d’un essai juste avant la mi-temps a été bénéfique et a donné de la marge pour ajuster le plan à la pause. Selon lui, l’osmose entre les lignes et la défense a offert les bonnes transitions en deuxième période.
Concernant le retour à Lyon après les vacances, l’équipe a déjà en tête d’enchaîner un deuxième déplacement et de poursuivre sur cette lancée. Jurand précise que récupérer les points perdus contre Toulouse a été important et que les vacances permettront de bien se préparer. Le retour sera sans doute plus agréable pour le groupe, qui démarre ce chapitre avec un peu plus de sérénité. L’objectif est désormais d’affronter Lyon avec la même intensité et la même discipline collective.
Enfin, Jurand affirme que les victoires à l’extérieur renforcent le groupe et affirment sa dynamique. Il rappelle que Folau Fainga’a, en partant, laisse un vide sur le plan de l’énergie et de la cohésion, même si ce départ est compréhensible compte tenu de ses ambitions personnelles. Marcos Kremer partage ce ressenti et souligne que le groupe va vraiment lui manquer au quotidien. Malgré tout, les joueurs entendent continuer à avancer en s’appuyant sur les acquis de ce match.









