Arsène Wenger, désormais responsable du développement mondial au sein de la FIFA, a dévoilé son projet ambitieux de réforme de la règle du hors-jeu, qui pourrait être mise en place dès l’année prochaine. Cette proposition vise à clarifier les décisions autour du hors-jeu en introduisant un principe de « lumière du jour » pour mieux définir si un joueur est en position illicite.
Une réforme majeure de la règle du hors-jeu envisagée
Depuis plusieurs années, Arsène Wenger milite pour une amélioration de la règle du hors-jeu, vivement critiquée pour son ambiguïté et la fréquence des décisions contestées, notamment en Premier League. Son idée consiste à considérer qu’un joueur est onside tant qu’une partie de son corps capable de marquer se trouve à la même hauteur, voire derrière le défenseur le plus proche.
Cette notion, à l’origine proposée dès 2020, a été testée avec succès lors d’expérimentations en Suède, en Italie et aux Pays-Bas. Grâce à ces retours positifs, Wenger souhaite accélérer la réforme via le Conseil international de la FIFA (IFAB), l’instance chargée des règles du jeu.
Lors d’une intervention sur beIN Sports, il a rappelé que depuis 1990, « il n’y a pas hors-jeu si vous êtes sur la même ligne que le défenseur », mais que l’arrivée de l’assistance vidéo (VAR) a supprimé cet avantage, conduisant à l’annulation de nombreux buts pour des décimètres. Il estime donc légitime que l’IFAB statue sur ce sujet dès 2025.
Impact attendu sur les compétitions majeures
L’adoption de ce changement modifierait en profondeur les tactiques en attaque et en défense, en limitant les arrêts de jeu qui frustrent joueurs, entraîneurs et supporters. La Premier League, très concernée par les décisions marginales de hors-jeu, pourrait ainsi voir plus de buts validés.
En parallèle, Wenger ne se limite pas à la règle du hors-jeu. Il a récemment exprimé son opposition à la qualification automatique en Ligue des Champions des vainqueurs de la Ligue Europa, notamment quand il s’agit d’équipes anglaises déjà qualifiées via le championnat.
Selon lui, bien que cette politique vise à maintenir l’intérêt pour l’Europa League, elle crée une certaine injustice et devrait être revue par l’UEFA. Dans le contexte actuel, un club comme Manchester United ou Tottenham, situés dans la seconde moitié du classement en Premier League, pourrait s’offrir un ticket européen majeur grâce à une victoire en Europa League, augmentant ainsi le nombre de représentants anglais en Ligue des Champions jusqu’à six.
Une vision tournée vers l’avenir du football
Arsène Wenger continue de porter un regard novateur sur les règles et la structuration du football international. Son rôle à la FIFA lui permet de proposer des évolutions destinées à améliorer la fluidité et l’attractivité du jeu, tout en réduisant les controverses arbitrales.
Cette volonté de réforme s’inscrit dans une démarche plus large d’adaptation des lois du jeu aux besoins contemporains, où la précision technologique se conjugue avec le respect de l’esprit sportif. La décision finale de l’IFAB est attendue avec impatience par tous les acteurs du football mondial.









