Arsenal a laissé passer une occasion en or de conforter ses ambitions en Premier League en concédant un match nul 1-1 face à Everton à Goodison Park. Malgré une première mi-temps maîtrisée et un but de Leandro Trossard, les Gunners ont offert un penalty à leurs adversaires, permettant à Iliman Ndiaye de rétablir l’équilibre. Cette rencontre ravive les doutes autour de Mikel Arteta et de la capacité d’Arsenal à tenir la cadence vers le titre.
Une gestion correcte mais un retour gâché par une erreur
Arsenal a affiché une première période calme et intelligente, imposant un rythme contrôlé. Leandro Trossard a ouvert le score en concluant une contre-attaque rapide, trouvant la faille malgré une défense d’Everton qui semblait bien en place face à Raheem Sterling et lui-même. Trossard a encore inquiété Jordan Pickford en fin de première mi-temps, mais le gardien a repoussé le tir.
Malgré cette domination, les Gunners n’ont pas su creuser l’écart et ont frôlé la punition quand Iliman Ndiaye a manqué d’un rien de concrétiser une opportunité juste avant la pause.
Une seconde période marquée par un penalty évitable
Le retour des vestiaires a vu Arsenal modifier son animation offensive avec l’entrée de Bukayo Saka et Gabriel Martinelli, mais c’est en défense que les failles sont apparues. David Raya a frôlé la catastrophe sur une sortie risquée et, sur une action consécutive, Myles Lewis-Skelly a commis une faute dans la surface, provoquant un penalty.
Iliman Ndiaye n’a pas tremblé et a remis Everton à égalité sur cette sentence venue des onze mètres. Arsenal n’a jamais réussi à reprendre l’avantage, entamant sérieusement ses espoirs de titre qui étaient déjà fragiles au coup d’envoi.
1. Lewis-Skelly et ses premières erreurs révélatrices
Myles Lewis-Skelly, 18 ans, fait ses débuts prometteurs à Arsenal mais montre aussi ses limites. Après un carton rouge reçu face à West Ham, cette faute provoquant un penalty ce week-end souligne ses défis à ce niveau. Malgré tout, il reste un jeune joueur dont la progression reste attendue, et sa réaction aux échecs déterminera son avenir.
2. Jakub Kiwior à l’épreuve
Remplaçant de Gabriel Martinelli, absent pour la saison, le Polonais Jakub Kiwior a commencé la rencontre afin de préparer la rencontre cruciale contre le Real Madrid. Il a su gérer les assauts initiaux d’Everton, notamment ceux de Beto, même si sa coordination avec Lewis-Skelly aurait pu être meilleure, notamment lors du penalty.
Face au trio offensif madrilène composé de Kylian Mbappé, Vinicius Junior et Rodrygo, l’international polonais va devoir élever son niveau s’il veut répondre aux attentes.
3. Ben White retrouve du temps de jeu
Après une opération au genou et plusieurs mois d’absence, Ben White a fait sa première apparition en championnat depuis novembre. Aligné au poste d’arrière droit, il espérait retrouver ses automatismes aux côtés de ses coéquipiers d’ici le match contre le Real Madrid. Son temps de jeu limité sur cette rencontre laisse entrevoir un retour progressif dans le grand bain.
4. Sterling, un retour discret mais utile
Raheem Sterling, suspendu pour la Ligue des Champions, a été titularisé à Everton alors qu’il n’avait plus joué en championnat depuis plusieurs semaines. L’ailier a trouvé le chemin du but via une passe décisive en première mi-temps, profitant d’une erreur défensive d’Everton. Malgré une prestation modeste, sa contribution reste importante dans un groupe où la profondeur est mise à rude épreuve.
5. Un choix de rotation qui coûte cher
Mikel Arteta a opté pour une large rotation avec en tête de garder les titulaires clés frais pour l’affrontement contre le Real Madrid. Cependant, les joueurs moins habitués à la pression n’ont pas réussi à maintenir le niveau requis, obligeant l’entraîneur à rappeler précipitamment Martin Ødegaard et à faire entrer Saka et Martinelli à la pause. Cette situation souligne les limites de l’effectif actuel entre blessures et fatigue.









