Arsenal a été éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions après une défaite 2-1 face au PSG dans la capitale française, clôturant une saison particulièrement décevante pour les hommes de Mikel Arteta.
Une élimination marquée par des statistiques accablantes
Les Gunners ont quitté la compétition avec un bilan inquiétant, malgré un début de match prometteur ponctué d’une large possession de balle. Cependant, les arrêts décisifs du gardien parisien Gianluigi Donnarumma ont freiné leurs initiatives offensives. Fabian Ruiz a ouvert le score pour Paris peu avant la demi-heure de jeu, avant qu’Achraf Hakimi ne double la mise, reléguant le but tardif de Bukayo Saka au simple statut de consolation.
Sur le plan tactique, Arsenal a opté pour une stratégie claire durant les premières minutes : privilégier les longs ballons dans la surface adverse. Cette approche s’est traduite par un record de 11 longues touches lancées dans la boîte, un chiffre jamais atteint sous l’ère Arteta. Néanmoins, cette agressivité n’a pas suffi à déjouer la défense parisienne et n’a pas permis de trouver la faille.
Un fléau récurrent : la malédiction des demi-finales
Cette défaite s’inscrit dans une série noire pour Arsenal, qui n’a plus remporté de match en demi-finale depuis sa victoire en finale de la FA Cup contre Manchester City en 2020. Sur les cinq dernières années, les Gunners ont affronté des adversaires de poids tels que Villarreal en Europa League, Liverpool et Newcastle en Carabao Cup, et désormais le PSG en Ligue des Champions, ne marquant que deux buts au total lors de ces confrontations décisives.
Par ailleurs, la saison nationale a également tourné au vinaigre avec Liverpool sacré champion d’Angleterre quatre journées avant la fin du championnat. Une défaite à domicile contre Bournemouth a mis en lumière les difficultés d’Arsenal, qui a cédé 21 points alors qu’ils étaient en position favorable, laissant les supporters perplexes quant à l’issue d’une saison pourtant prometteuse.
Points forts et failles défensives d’Arsenal
Sur le plan offensif, Arsenal a été salué pour son efficacité sur phases arrêtées, profitant de routines bien rodées qui déstabilisent souvent les défenses adverses. Toutefois, cette même facette du jeu révèle une faiblesse majeure : près de 39 % des buts encaissés par les Londoniens en championnat proviennent de coups de pied arrêtés, un score inquiétant malgré le travail minutieux de Nicolas Jover, expert des phases fixes à l’entraînement.
Interrogé sur les chances de remporter un trophée prochainement après la chute face au PSG, Mikel Arteta a fait preuve de réalisme :
« Il y a deux ans, personne ne croyait que cette équipe pourrait se qualifier en Ligue des Champions, encore moins finir deuxième ou rivaliser en championnat. Nous avons réalisé des performances et des résultats qui, dans d’autres années, auraient suffi pour un titre. Mais la réalité, c’est que pour décrocher un trophée, il faut perdre moins. Aujourd’hui, ce n’est pas encore le cas. »
La fin de saison approche
Arsenal tentera de se relancer lors de ses prochains déplacements, notamment chez le nouveau champion Liverpool, avant d’affronter Newcastle et Southampton dans les dernières journées du championnat. Une occasion de terminer la saison sur une note plus positive et de poser les bases pour un avenir plus ambitieux.









