Arsenal et Manchester City se sont neutralisés sur le terrain, mais ce match a mis en lumière la force des remplaçants d’Arsenal et les ajustements tactiques de Pep Guardiola. Après leur victoire en Champions League face à l’Athletic Club mardi, Mikel Arteta avait évoqué les « finisseurs » de son effectif comme une arme à part entière. Cinq jours plus tard, Eberechi Eze et Gabriel Martinelli ont de nouveau pris les choses en main en signant l’égalisation lors du ralenti contre City, ce qui témoigne d’une profondeur croissante chez les Gunners, même si l’ensemble manquait d’inspiration offensive.
Arsenal : les finisseurs et la profondeur du banc
Dans les dernières minutes, la passe d’Eze, piégeant la défense adverse après une récupération dans son camp, a trouvé Martinelli qui conclut en finisseur. Pour Martinelli, sorti du banc avec une précédente réussite en milieu de semaine, c’était une nouvelle démonstration de son utilité et de sa capacité à faire basculer un match grâce à des gestes décisifs. Cette trouvaille illustre la manière dont Arteta peut s’appuyer sur un effectif élargi pour renverser une rencontre, même si ce n’était que pour obtenir un nul. Martinelli, en particulier, espère saisir une place de titulaire face à Newcastle la semaine prochaine, et Eze partage ce sentiment : Arsenal disposent désormais d’outils qui permettent de modifier le cours des matchs via leurs remplacements.
Guardiola et le « parkage du bus »
Guardiola a souri lorsqu’il a été interrogé sur l’expression « parké le bus » utilisée par certains après le match, et a dit : « Une fois en dix ans, ce n’est pas mal ». Manchester City n’ont possédé que 32,8 % du ballon, le plus faible pour Guardiola en 601 matchs de Premier League. Il a toutefois attribué cette statistique à la qualité d’Arsenal plutôt qu’à une intention tactique délibérée. Le contexte d’une semaine chargée a aussi pesé : City avait joué Napoli en Ligue des champions le jeudi et remettait le derby de Manchester le week-end précédent, tandis qu’Arsenal bénéficiait d’un jour de repos supplémentaire. Haaland a tout de même trouvé le chemin des filets, mais le manque de possession reflète une approche différente qui a évolué physiquement au fil des mois.
Newcastle et la disette hors de ses bases
Le match Bournemouth-Newcastle a été marqué par un expected goals cumulé de 0,69, résumé d’une rencontre terne entre les deux formations. Le nul était loin d’être éclatant et Newcastle, qui ne réalise pas de bons résultats à l’extérieur cette saison, n’a pas trouvé le chemin des filets lors de ces déplacements récents. L’équipe de Howe a procédé à sept changements par rapport à l’équipe qui a affronté Barcelone, et l’une des nouveautés était Nick Woltemade, la signature record du club. Malgré quelques occasions frappées sur le ballon, il n’a pas réussi à tirer. Avec l’absence d’Isak, la question du manque d’efficacité offensive hors de St James’ Park demeure et les Magpies disposeront de temps pour y remédier, leur prochain voyage étant à Brighton après la pause internationale.
Le capitaine Xhaka à Sunderland, et ses conseils
Du côté de Sunderland, Granit Xhaka s’impose comme le « capitaine fantastique » et continue d’impressionner : le Suisse, âgé de 32 ans, a disputé chaque minute de la première campagne de Premier League du club depuis 2016/17 et contribue à l’équilibre défensif comme offensif. À l’issue du match, Regis Le Bris a déclaré que son capitaine avait pris la parole pour parler au groupe après le carton rouge inutile de Reinildo, preuve de son leadership et de son expérience qui accompagneront les Black Cats dans les moments difficiles.









