Après l’élimination d’Arsenal face au Paris Saint-Germain en demi-finale de la Ligue des Champions 2025, la presse française a été sans pitié envers le club anglais et son entraîneur Mikel Arteta. Le quotidien L’Équipe a notamment pointé du doigt un manque de plan B de la part du coach espagnol, tandis que plusieurs joueurs des Gunners ont été sévèrement critiqués pour leurs prestations lors du match retour.
Une performance collective décevante pour Arsenal
Le Paris Saint-Germain a composté son billet pour la finale de la Ligue des Champions grâce à une victoire 2-1 au retour, portant leur avance à 3-1 sur l’ensemble des deux matchs. Malgré un début prometteur des Londoniens, déterminés à renverser le résultat du match aller (0-1), Arsenal a buté sur l’excellent gardien parisien Gianluigi Donnarumma, auteur de plusieurs arrêts décisifs dans les premières minutes.
L’Équipe n’a pas tari d’éloges à l’égard du portier italien, qui a reçu la meilleure note de la rencontre avec un impressionnant 9/10. Le journal français dépeint Donnarumma comme un des héros de cette campagne, capable de maintenir un niveau exceptionnel tout au long de l’année 2025.
Des individualités en difficulté côté Arsenal
Au-delà de la performance individuelle de Donnarumma, les joueurs d’Arsenal ont reçu des critiques sévères. Le défenseur Myles Lewis-Skelly a été jugé particulièrement décevant, avec une note de 3/10. Sa prestation contrastait fortement avec celle de son quart de finale contre le Real Madrid, où il avait brillé. L’Équipe souligne notamment sa perte de nombreux ballons et surtout un penalty concédé pour une main, compromettant les derniers espoirs de son équipe.
Le milieu de terrain Thomas Partey, également noté 3/10, a été pointé du doigt pour son rôle défensif lors des deux buts parisiens : un dégagement de tête raté qui a permis à Fabian Ruiz d’ouvrir le score, suivi d’une défaite au duel face à Ousmane Dembélé laissant la voie libre pour une frappe d’Achraf Hakimi.
Quant à l’attaquant de remplacement Mikel Merino, il est critiqué pour son absence de frappe cadrée et sa tendance à décrocher trop bas, manquant les centres de l’ailier Gabriel Jesus Saka.
Un capitaine insuffisant et un entraîneur pointé du doigt
Le capitaine Martin Odegaard a reçu une note de 4/10, une légère amélioration par rapport au match aller, mais jugée encore insuffisante pour un match de cette envergure. Il est rejoint dans cette fourchette basse par Jurrien Timber, Jakub Kiwior et Gabriel Martinelli, montrant les difficultés d’Arsenal à hausser leur niveau de jeu en Champions League.
Sur le banc, Mikel Arteta est critiqué pour son incapacité à réagir rapidement après l’ouverture du score parisienne. L’entraîneur espagnol a attendu la 69e minute, au moment du penalty accordé à Paris, pour effectuer ses premiers changements, visiblement trop tard pour inverser la tendance.
L’Équipe souligne l’absence de plan B et la rigidité tactique d’Arteta : « Il semble qu’il ait eu un plan A, mais aucun plan B, incapable de s’adapter à l’ouverture du score parisienne. »
En comparaison, Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, est présenté comme une figure dominante et garante d’un collectif solide, grâce à sa foi affichée dans son groupe tout au long de la saison.
Illustration de la déception d’Arsenal










