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Selon Theo Walcott, ancien ailier d’Arsenal, le club aurait dû signer Bryan Mbeumo il y a des années. Cette analyse s’appuie sur le constat que Manchester United a désormais tiré profit de cet échec présumé, après avoir bouclé un transfert estimé à 71 millions de livres sterling, soit environ 81,7 M€.
Le Gabonais, âgé de 26 ans, a rapidement confirmé son impact à Old Trafford en inscrivant cinq buts lors de ses dix premières apparitions, après une saison précédente où il avait trouvé le chemin des filets à 20 reprises en Premier League avec Brentford. Arrivé à Brentford à 19 ans en 2019 pour un montant record de 5,8 M£ (environ 6,7 M€), Mbeumo a permis au club de réaliser un profit appréciable au fil des années.
Walcott estime que United a réalisé un mouvement judicieux en recrutant un talent déjà taillé pour la Premier League, malgré la concurrence de clubs comme Newcastle et Tottenham qui visaient également le même joueur.
Selon lui, Mbeumo représente la preuve qu’un joueur formé au plus haut niveau peut s’intégrer rapidement et réussir dans le championnat anglais, témoignant d’un potentiel que Walcott juge immense pour Arsenal s’il avait été acquis plus tôt.
Walcott ajoute que la réussite de Mbeumo s’inscrit aussi dans le cadre du système d’Amorim, qui semble progressivement compris par l’effectif. Avec une organisation en trois défenseurs, il est nécessaire que l’un des centraux monte au milieu pour devenir un troisième milieu. Luke Shaw incarne ce mouvement, étant celui sur qui l’équipe peut compter pour assurer la transition et la couverture nécessaire afin que Bruno Fernandes et Cunha puissent évoluer ensemble sans se marcher sur les pieds. L’adaptation du groupe à ce schéma semble gagner en fluidité.
Si Mbeumo peut être la première pièce d’un puzzle plus grand, les observateurs attendent de voir comment l’effectif, sous la conduite d’Amorim, continue de se mettre en place et de tirer parti de ce recrutement et de ce système qui se précise.
