France
Après la défaite contre l’Afrique du Sud, les Bleus font l’objet de diverses lectures. Sur le papier, s’incliner face aux champions du monde en titre n’est pas honteux, mais les joueurs espéraient autre chose, surtout dans le dernier quart d’heure où les Springboks, réduits à 14 en fin de première période, ont pris le pas.
Pour Anthony Jelonch, on attache peut-être trop d’importance au score final. En conférence de presse, le troisième ligne toulousain affirme être déçu du résultat tout en reconnaissant que la France était dans le coup jusqu’à la 65e minute. « On avait une occasion à la 70e minute, mais la pénalité nous a été sifflée », souligne-t-il. À partir de ce moment, les dix dernières minutes furent clairement à sens unique en faveur des Sud‑Africains, mais les 70 minutes précédentes ont montré que l’équipe pouvait répondre physiquement au défi.
Jelonch refuse le catastrophisme et préfère relativiser les choses. En lisant la presse, il a l’impression que le match a été un naufrage et que la France a pris 50 points. « Si nous étions passés devant au score à la 70e, la fin du match aurait été différente », affirme-t-il. Les Sud‑Africains ont dominé les dix dernières minutes, mais ce n’était pas le cas avant.
Après la rencontre, il était clair que les Springboks avaient affiché une nette supériorité dans le paquet d’avants et chez les remplaçants, qui ont fini par étouffer les Bleus. Cependant, Jelonch n’est pas du même avis: le match de 2022 à Marseille, 30-26, avait été plus dur, avec beaucoup de mêlées et des contacts qui avaient tapé fort. Sur la dimension physique, ce n’est pas le même, mais les Sud‑Africains maîtrisent désormais mieux le jeu.
