Cette analyse revient sur la victoire des Bleus face à l’Ukraine (0-2) lors du premier match de qualification pour le Mondial 2026, et sur les observations du sélectionneur Didier Deschamps qui apporte son éclairage sur le style de jeu, la complémentarité offensive et les perspectives pour la suite.
Bilan du match et impression générale
Deschamps s’est montré satisfait de la copie rendue par l’équipe de France, surtout compte tenu d’un calendrier resserré et de l’adversaire de qualité qu’était l’Ukraine. Il souligne une maîtrise convaincante en première période et des occasions nombreuses qui auraient pu conduire à un score plus large. En seconde période, les Bleus ont connu un léger flottement d’environ quatre à cinq minutes, mais l’essentiel est là: le résultat est positif et les Bleus n’ont pas concédé de but.
Animation offensive et organisation collective
L’entraîneur retient surtout la complémentarité affichée et la capacité des joueurs à conserver le ballon tout en trouvant des verticalités dangereuses. Il note particulièrement la performance rayonnante de Michael Olise et l’efficacité des combinaisons entre Koné et Tchouaméni, qui ont bien fonctionné face à un bloc ukrainien robuste. Deschamps insiste sur la nécessité d’harmoniser ces éléments et de trouver un équilibre pérenne, tout en reconnaissant que la première mi-temps a été le temps fort du collectif.
Presser haut et récupération: une voie à tenir
Le sélectionneur rappelle que le pressing haut et la récupération rapide nécessitent de la répétition et une énergie considérable. Si l’intention est là et a déjà été mise en œuvre en mars et en juin, tenir ce rythme tout au long d’un match reste exigeant, surtout face à une équipe qui a su se montrer compacte en bloc bas. Pour Deschamps, c’est une démonstration intéressante, mais il faut continuer à travailler pour préserver l’intensité et limiter les efforts superflus sur la durée d’un match.
Perspective Mondial 2026 et progression attendue
Sur le chemin de la Coupe du Monde 2026, Deschamps estime qu’un seul succès dans ce premier rendez-vous n’interdit pas les prochaines étapes. Le prochain rendez‑vous, contre le leader du groupe, l’Islande (qui a battu l’Azerbaïdjan 5-0), représente une nouvelle étape importante et permettra de mesurer la capacité des Bleus à reproduire ce niveau d’exigence et d’efficacité.
Dembélé et calculs médicaux
Concernant Dembélé, le sélectionneur précise qu’il a pris la décision de faire entrer le joueur pour éviter de prendre de risques inutiles. L’attaquant a été réintégré après une amélioration jugée suffisante; Deschamps affirme qu’il s’agissait d’un choix raisonné, étayé par l’avis de la cellule médicale et sans signe d’aggravation. Dembélé a récemment souffert d’une blessure à Toulouse lors de la 3e journée de Ligue 1 avec le PSG, mais son entrée n’indiquait pas une récidive violente.
Regards vers l’international et la qualification
À l’heure où l’équipe de France se projette vers la qualification pour le Mondial, Deschamps rappelle que l’objectif principal reste d’obtenir le billet pour les États-Unis. Il écarte toute projection hâtive sur une éventuelle troisième finale de Coupe du Monde et préfère mettre l’accent sur le travail nécessaire pour atteindre les États-Unis et assurer la progression du groupe.
Conclusion opérationnelle
Cette rencontre lance utilement la campagne qualificative: elle met en lumière une équipe de France capable de maîtriser le jeu et de générer des temps forts offensifs, tout en soulignant les ajustements à apporter sur le plan physique et dans la gestion des organismes. La suite des qualifications offrira une nouvelle occasion de vérifier la solidité du groupe, l’efficacité de la rotation et la capacité collective à répéter les bons mouvements sous pression.









