Manchester United aborde la nouvelle année en se retrouvant à la 14ème place, son plus bas classement en championnat depuis ses 15ème positions de l’ancienne Division One en 1989.
Les débuts difficiles d’Amorim
À cette époque, Sir Alex Ferguson écrivait les premières lignes de son histoire avec le club, au cours d’une saison décevante qui s’est achevée avec une 13ème place. L’Écossais est aujourd’hui considéré comme le plus grand entraîneur de l’histoire de la Premier League.
Ruben Amorim est le dernier homme à être chargé d’imiter les succès de Ferguson, ayant été le dernier à offrir un trophée à la moitié rouge de Manchester, en 2013. Depuis lors, plusieurs entraîneurs ont tenté, sans succès, de reproduire cette victoire.
Une série de défaites alarmante
Bien qu’il soit encore tôt dans son mandat, Amorim a vu Manchester United perdre cinq fois en décembre, leur plus grand nombre de défaites en un mois calendaire depuis les années 1960. Cette situation précaire pourrait être un indicateur que le club risque de se rapprocher de la zone de relégation.
Le parallèle avec Ferguson
Amorim pourrait trouver un léger réconfort dans les débuts difficiles de Ferguson. En janvier 1990, l’équipe de Ferguson se trouvait à la 15ème place et l’équipe était à la veille d’une bataille pour le maintien. Ce fut lors d’un match de la FA Cup contre Nottingham Forest que Mark Robins marqua un but décisif, empêchant le manager d’être remercié. Ce match a marqué un tournant historique pour le club.
La détermination d’Amorim
Alors qu’il reconnait que son équipe est tirée vers le bas, Amorim a affirmé qu’il n’a pas l’intention de changer sa philosophie, même en période de crise. Lorsqu’on lui a demandé s’il envisagerait des ajustements, il a répondu : « Peut-être – ou vous continuez avec votre idée et c’est à eux de changer d’entraîneur. C’est un choix que chacun doit faire dans le football. »
Il a ajouté : « J’étais ici à cause de mon idée et je continuerai avec mon idée jusqu’à la fin. »









