Allemagne
Le Bayer Leverkusen a surpris tout le monde en se séparant d’Erik ten Hag après seulement deux matchs de Bundesliga, une décision qui résonne particulièrement pour Ibrahim Maza et le projet du club en Allemagne. L’annonce du départ, aussi rapide que inattendue, intervient alors que le club s’attendait à une progression plus constante sous la nouvelle direction.
Contexte et premiers signaux de malaise
Dès le début de la préparation estivale, des tensions ont émergé. Battu lourdement par une formation de jeunes du Flamengo (1-5), le technicien néerlandais n’a pas su instaurer une dynamique de confiance au sein de l’équipe. Ses méthodes, jugées trop axées sur un travail physique intense et sur des détails périphériques comme l’équipement, ont créé une distance avec les joueurs et une certaine incompréhension des objectifs collectifs.
Le vestiaire a rapidement perdu en clarté et en cohésion. Les postes et les rôles ne semblaient pas clairement définis, et l’atmosphère devenait peu engageante. « Nous avions le sentiment que les choses allaient dans la mauvaise direction et qu’il fallait agir rapidement », confie l’un des responsables du club, évoquant une dégradation du dialogue interne et une distance entre l’entraîneur et le groupe.
Fragilité du vestiaire et tensions avec les dirigeants
Des tensions se sont installées avec le staff et, surtout, avec la direction. Le recrutement de Lucas Vázquez sans l’accord de l’entraîneur et du staff a accentué les frictions et fragilisé davantage l’équilibre interne, minant les bases d’un projet commun et durable.
Sur le plan sportif, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes: une défaite face à Hoffenheim et un nul contre le Werder ont confirmé l’absence de repères collectifs et de stabilité. Pour Ibrahim Maza, jeune talent en pleine émergence, ce contexte instable est venu freiner son intégration et retarder son développement, alors même que le club comptait sur lui pour soutenir la progression du collectif.
Conséquences et suites pour Leverkusen
En coulisses, Erik ten Hag quitte Leverkusen avec une indemnité estimée autour de six millions d’euros, et l’étiquette d’un des entraîneurs les plus décevants des dernières années pour le club allemand. La direction et le staff se préparent désormais à une période de reconstruction, espérant ramener clarté, stabilité et un cadre propice à la mise en valeur des jeunes talents comme Ibrahim Maza.
Avec l’arrivée d’un nouveau entraîneur, Leverkusen ambitionne de retrouver une dynamique stable et de réaffirmer ses objectifs dans le football allemand. Le départ de Ten Hag marque ainsi le début d’un chapitre axé sur la reconstruction du vestiaire, la réaffirmation des rôles et le renforcement du collectif autour des talents émergents.
