Le début de la saison de tennis est souvent le moment idéal pour des joueurs moins médiatisés de se faire remarquer. C’est exactement ce qu’a réalisé Alexandre Muller, classé 67e mondial, en remportant le tournoi ATP 250 de Hongkong, le dimanche 5 janvier 2025. À 27 ans, ce natif de Poissy a montré une remarquable capacité à revenir dans ses matchs, remportant tous ses duels après avoir perdu le premier set.
Un parcours impressionnant à Hongkong
Lors de la finale, Muller a affronté le Japonais Kei Nishikori, ancien numéro quatre mondial, qu’il a battu avec un score de 2-6, 6-1, 6-3. Nishikori, aujourd’hui 106e au classement, a souffert de blessures qui ont freiné sa carrière.
Des victoires marquées par la résilience
Après sa victoire, Alexandre Muller, mesurant 1,83 m pour 75 kg, a exprimé son émotion. « À chacun de mes matchs, j’ai perdu le premier set… Pour revenir au score, je suis resté calme entre les points », a-t-il déclaré. Il a également partagé son espoir pour l’avenir avec son équipe, souhaitant que cette victoire ne soit que le commencement d’une belle série.
Une préparation déterminante
Muller a également mis en avant l’importance de sa préparation en fin d’année 2024. « Je suis parti à Dubaï en décembre pour m’entraîner avec des joueurs de haut niveau comme David Goffin et Jannik Sinner. S’entraîner avec les meilleurs nous rend meilleur », a-t-il expliqué. Cette préparation a clairement porté ses fruits, comme en témoignent ses performances au tournoi de Hongkong.
Dans une interview, il a donné un aperçu de sa capacité exceptionnelle à revenir dans les matchs : « Je me dis, quand je démarre la deuxième manche, qu’un nouveau match va commencer. On essaie de s’adapter et d’élever un peu le niveau de jeu. »
Un avenir prometteur
Suite à cette victoire, Muller est attendu au 56e rang au classement ATP. Cette confiance retrouvée sera cruciale pour l’Open d’Australie, prévu du 12 au 26 janvier. En 2024, il avait été éliminé dès le premier tour par un compatriote, mais avec la dynamique actuelle, il est déterminé à faire mieux et à prouver qu’il est un véritable roi du come-back.










