
A-League : Vers une professionnalisation du football féminin en 2026
L'A-League femmes doit devenir professionnelle d'ici 2026 pour éviter la fuite des talents, selon un rapport de Professional Footballers Australia.
La compétition féminine de l’A-League doit devenir entièrement professionnelle d’ici 2026 pour éviter une pénurie de talents locaux, selon un rapport publié par Professional Footballers Australia (PFA). À l’heure actuelle, le statut des joueuses est partiel, ce qui limite leur bien-être et nuit à la qualité de la compétition.
Des attentes croissantes pour le football féminin
Selon le rapport, 96 % des joueuses de l’A-League féminin souhaitent que la compétition atteigne un statut professionnel complet d’ici la saison 2026-2027. La PFA souligne que sans ces changements, il y a un véritable risque de ne pas pouvoir développer les talents locaux et de perdre des joueuses vers des compétitions plus avancées, notamment en Europe et en Amérique du Nord.
Le besoin d’une professionnalisation immédiate
« Alors que le football féminin évolue rapidement, surtout en Europe et en Amérique du Nord, l’A-League doit répondre aux exigences croissantes pour rester compétitif », indique le rapport. Le manque de professionnalisme risque de priver la ligue de ses meilleurs éléments et d’en affaiblir le niveau général.
Le soutien du développement du football
Le rapport appelle également à un relancement coordonné de l’A-League féminin pour coïncider avec la tenue de la Coupe d’Asie féminine AFC 2026 en Australie. Cela pourrait maximiser l’élan du tournoi et promouvoir la visibilité de la ligue.
Les défis et les opportunités à relever
Kathryn Gill, co-directrice générale de la PFA, a déclaré : « Nos joueuses reconnaissent que la ligue doit embrasser le professionnalisme à temps plein d’ici 2026 pour rester compétitive sur la scène mondiale. » Cet engagement vise à attirer et à conserver les meilleurs talents, mais nécessite également une amélioration de l’expérience des matchs et de la qualité de diffusion.
Une année record pour l’A-League féminin
Malgré les défis, le commissaire de l’A-League, Nick Garcia, défend la position actuelle de la ligue. « La saison dernière a été record avec des affluences, des adhésions et des téléspectateurs en hausse. Nous avons hâte de voir une nouvelle saison passionnante avec plus de 15 internationales. » Garcia ajoute que la ligue continue d’investir pour faire croître le football féminin en Australie et en Nouvelle-Zélande.