Affaire Auradou-Jégou : la plaignante témoigne de son calvaire

Affaire Auradou-Jégou : la plaignante témoigne de son calvaire

La plaignante revient sur son calvaire dans l'affaire Auradou-Jégou après leur retour en France.

Affaire Auradou-Jégou : la plaignante témoigne de son calvaire

La plaignante dans l’affaire Auradou-Jégou maintient fermement sa version des faits, décrivant une agression d’une extrême violence. Alors qu’Hugo Auradou et Oscar Jégou sont rentrés en France, elle s’exprime de plus en plus dans les médias, cherchant à faire entendre sa voix et à obtenir justice.

Un témoignage poignant

Dans un reportage diffusé par TF1/LCI, la femme de 39 ans a exprimé son indignation face aux privilèges dont bénéficient les rugbymen internationaux français et a souligné son sentiment d’abandon de la part de la justice. Elle a tristement rappelé la brutalité de l’agression, en déclarant avoir été « traitée comme un morceau de viande ».

Les détails de l’agression

Lors de son intervention sur France Télévisions, dans l’émission « Envoyé spécial », elle a relaté les circonstances horribles de l’attaque :

« Hugo m’a attrapé la nuque et m’a tiré par les cheveux. Je ne voulais pas me soumettre à la violence sous n’importe quelle forme qui soit. Je lui ai dit : ‘S’il te plaît, je veux rentrer chez moi.’ Il était tard. Lui était contre la porte et m’a dit non avec sa tête, je ne pouvais plus sortir. »

« Il m’a retiré mes vêtements sauvagement. Il ne m’a pas seulement violé, il m’a aussi frappé (…) J’ai entendu toquer. Je pensais que c’était une personne qui venait me secourir car elle avait entendu mes cris. Hugo s’est levé et a ouvert la porte. Quand cette personne est entrée dans la chambre, j’ai vu un joueur. Au lieu de m’aider, il a commencé à se déshabiller. »

Les doutes autour de l’affaire

Malgré les accusations de la plaignante, le parquet de Mendoza avait relevé, il y a quelques semaines, que son comportement en sortant de la chambre ne semblait pas correspondre à une victime sous le choc. Cette perception a été renforcée par le témoignage de Patrick Arlettaz, qui l’a croisée dans l’ascenseur et n’a rapporté rien d’anormal, ainsi que par le chauffeur de VTC qui l’a raccompagnée. Dans son entretien télévisé, la plaignante a réagi à ces commentaires :

« Quand j’ai quitté la chambre, j’ai ressenti un soulagement après le calvaire que j’ai enduré. La dernière chose que je voulais faire, c’était un scandale à la réception de l’hôtel. »

Une voix qui porte

La plaignante continue de faire entendre sa voix dans les médias, cherchant à obtenir justice pour elle-même et dénonçant les agissements des deux rugbymen. La situation met en lumière des questions complexes liées à la justice et aux inégalités qui peuvent exister au sein de certains milieux sportifs.

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