Meurtre de Rebecca Cheptegei : l'agresseur succombe à ses blessures

Meurtre de Rebecca Cheptegei : l’agresseur succombe à ses blessures

Dickson Ndiema, l'agresseur de Rebecca Cheptegei, est décédé après avoir subi des brûlures graves. Une tragédie qui soulève des questions sur la violence envers les femmes.

Athlétisme : L’agresseur de Rebecca Cheptegei succombe à ses brûlures

Le meurtrier de l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei a tragiquement succombé à ses blessures. L’hôpital de l’ouest du Kenya, où il était pris en charge, a annoncé que Dickson Ndiema Marangach avait été brûlé à 30% de son corps lors de l’attaque qu’il avait perpétrée contre la marathonienne.

Un acte de violence insoutenable

Selon les reportages, Marangach a agressé Cheptegei le 1er septembre en l’aspergeant d’essence et en y mettant le feu alors qu’elle rentrait de l’église avec ses enfants. Brûlée à plus de 80%, Rebecca Cheptegei, âgée de 33 ans, est décédée le jeudi suivant l’attaque. Elle devait être enterrée dans le village de sa famille, situé dans l’est de l’Ouganda, samedi prochain. D’après le père de la victime, cette violence s’explique par un différend concernant un terrain que sa fille avait acquis pour y construire sa résidence.

Une indignation mondiale face aux violences faites aux femmes

Cette affaire a suscité une onde de choc au sein de la communauté internationale, révélant des problématiques plus larges liées aux violences faites aux femmes. Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a condamné fermement cet « acte de meurtre violent », soulignant que cela met en lumière un fléau trop souvent ignoré. De plus, la ville de Paris a annoncé son intention de rendre hommage à Cheptegei en nommant un site sportif en son honneur.

Un fléau récurrent au Kenya

Le décès de Rebecca Cheptegei fait partie d’une tragédie plus vaste, illustrant la violence sexiste qui sévit au Kenya. En 2022, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a enregistré 725 meurtres de femmes liés au genre dans le pays. Ce phénomène est d’autant plus tragique que le monde de l’athlétisme a connu trois assassinations de cette nature en l’espace de trois ans.

En octobre 2021, l’athlète prometteuse Agnes Tirop, médaillée de bronze mondiale, a été retrouvée poignardée à son domicile à Iten, un lieu prisé pour l’entraînement en course de fond. Son mari, Emmanuel Ibrahim Rotich, est accusé de meurtre mais conteste ces allégations. Son procès est actuellement en cours. De plus, en avril 2022, Damaris Mutua, athlète bahreïnie d’origine kényane, a été retrouvée morte à Iten, son compagnon étant principalement soupçonné de ce crime et étant toujours en fuite.

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