Marko Cortés critique la réforme judiciaire de AMLO

Marko Cortés dénonce la réforme judiciaire de AMLO, la qualifiant de destructrice et unilatérale.

Marko Cortés critique la réforme judiciaire d’AMLO

Le déclin démocratique devient frappant lorsque seule une force politique, comme la 4T, menace ou corrompt certains sénateurs pour faire passer une réforme constitutionnelle sans établir de dialogues, de négociations ou de consensus avec les partis d’opposition du pays. C’est pourquoi l’Action Nationale s’oppose fermement à cette réforme judiciaire jugée régressive et destructrice.

Un historique de consensus

Le principal aboutissement de la réforme constitutionnelle de 1996 réside dans l’établissement d’un large accord avec l’ensemble de la société, permettant à Mexico de disposer de sa première Chambre des Deputés pluraliste, sans l’hégémonie du parti au pouvoir. Désormais, il est évident qu’une réforme constitutionnelle sans soutien d’un accord inclusif avec la minorité d’opposition est vouée à l’échec.

Semaine décisive pour l’avenir du pays

Cette semaine s’annonce cruciale pour envisager le Mexique que nous souhaitons laisser à nos enfants. Il est impératif d’écouter les organisations, les universitaires, les spécialistes du droit, les magistrats et les juges afin d’éviter de plonger dans un régime autocratique. Une telle dérive mettrait sérieusement en péril l’économie, la sécurité et la justice du pays.

Les conséquences d’une réforme contestée

La réforme proposée par le régime moreniste entraînerait une nouvelle tension diplomatique avec les États-Unis et le Canada, une baisse des investissements, une hausse du chômage, ainsi qu’une dégradation de la note de crédit du pays. De plus, cela provoquerait une dévaluation du peso, des sanctions internationales et une diminution de la confiance dans le pays.

Le président du PAN a rappelé que, mardi dernier, les 22 sénateurs de son parti se sont exprimés publiquement contre cette réforme jugée régressive et destructrice.

Appel à la transparence et à la démocratie

Marko Cortés Mendoza a ainsi réitéré la nécessité d’un parlement ouvert pour discuter d’une véritable réforme intégrale du système judiciaire. Il a dénoncé le fait que la réforme gouvernementale ait pour seule ambition de chercher vengeance, permettant au président de s’approprier le pouvoir judiciaire et ainsi de fragiliser l’équilibre des pouvoirs ainsi que l’autonomie et l’impartialité des juges.

Un appel à la participation

« Soutenir la réforme du président, c’est affaiblir l’État de droit, politiser la justice et favoriser l’intervention de la criminalité organisée dans la nomination des juges, magistrats et ministre », a-t-il accusé.

Cortés Mendoza a souligné que son parti soutient une réforme intégrale du système de justice, ce qui explique son exigence pour que les étudiants, universitaires, spécialistes, organismes internationaux et citoyens prennent part à cette discussion.

Ecouter toutes les voix

Il a également fait valoir que les législateurs ont l’obligation d’écouter toutes les voix et de les intégrer dans les débats législatifs, surtout face à la menace réelle d’affaiblir la figure du recours, laissant ainsi la population sans protection légale et impartiale.

Vers une réforme participative

Cortés Mendoza a évoqué un parlement ouvert qui comprendrait des forums de discussion pour enrichir le débat et éviter l’approbation d’une réforme perçue comme unilatérale et nuisible.

« Nous croyons que le pays mérite une réforme du système de prévention du délit et de justice, mais cela doit se faire de manière participative et non dans l’ombre », a-t-il conclu.

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