La pression monte sur Netanyahu concernant la libération des otages
Biden critique Netanyahu sur la libération des otages à Gaza. La pression s'intensifie alors que la guerre se poursuit.
La pression monte sur Netanyahu concernant la libération des otages
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante, notamment après la mort tragique de six otages retenus à Gaza. Le président américain Joe Biden le critique pour son manque d’initiatives dans le cadre d’un accord de libération.
Contexte de la détention des otages
Les otages ont été lors d’une attaque inédite orchestrée par le Hamas, le 7 octobre, dans le sud d’Israël. Cet incident a donné lieu à un conflit intensifié, avec des frappes israéliennes incessantes sur Gaza, provoquant une situation humanitaire alarmante.
Mobilisation générale et manifestations
Des manifestations ont lieu presque quotidiennement dans diverses villes israéliennes, accompagnées de blocages de routes. Lundi, la centrale syndicale Histadrout a appelé à une grève, perturbant notamment les opérations à l’aéroport de Ben Gourion. La frustration envers Netanyahu s’accroît, surtout après la découverte des corps des six otages israéliens retrouvés dans un tunnel de Gaza. Alors qu’Israël accuse le Hamas de les avoir tués, ce dernier soutient que c’est l’armée israélienne qui est responsable de ces morts.
Appels à la démission et urgentes revendications
Les manifestants, comme Barak Hadurian, se déclarent en faveur de la fin du gouvernement de Netanyahu et réclament des élections. Ils insistent sur la nécessité d’un accord pour la libération des otages afin de mettre fin à ce conflit dévastateur. Après l’annonce des décès, Netanyahu a menacé de riposter contre le Hamas, réitérant son engagement envers la destruction de cette organisation terroriste, au pouvoir à Gaza depuis 2007.
Pressions internationales croissantes
Les États-Unis intensifient également leurs appels à la mise en place d’un accord de libération des otages. Lors d’une rencontre avec des négociateurs américains, Biden a exprimé son désaccord quant aux actions entreprises par Netanyahu pour obtenir des avancées. Parallèlement, le Royaume-Uni a suspendu une trentaine de licences d’exportation d’armements vers Israël, évoquant des risques de violations du droit international.
Une seule trêve depuis le début du conflit
Malgré les tentatives de cessez-le-feu et l’échange d’otages par des médiateurs, telles que l’Égypte et le Qatar, les négociations n’ont jusqu’à présent pas abouti. Une trêve d’une semaine avait permis la libération d’environ une centaine d’otages en fin novembre, mais la situation reste tendue.
Situation tragique à Gaza
Depuis l’attaque du 7 octobre, le conflit a conduit à la perte de 1205 vies israéliennes, majoritairement civiles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues, dont 33 ont été déclarées mortes par les autorités israéliennes. En réponse, Israël a intensifié ses frappes, faisant des milliers de victimes à Gaza, soulignant la dévastation humanitaire qui prévaut.
Initiatives en matière de santé publique
Alors que la violence se poursuit, des pauses humanitaires ont permis le lancement d’une campagne de vaccination antipolio, visant à protéger plus de 640 000 enfants dans certaines régions de Gaza, à la suite de la déclaration d’un cas de cette maladie.
Opérations militaires en Cisjordanie
Dans le même temps, en Cisjordanie, occupée par Israël, les opérations militaires à Jénine se poursuivent, avec au moins 26 Palestiniens tués, selon les autorités locales. L’armée israélienne justifie ces actions en qualifiant les victimes de « terroristes ».
