RC Lens : Déception après l’élimination face au Panathinaïkos
RC Lens : Déception après l’élimination face au Panathinaïkos
Dans les rangs lensois, la désillusion était palpable après une rencontre où le Racing a montré une nouvelle fois sa supériorité face aux Grecs (2-0). Sans Ligue Conférence et sans possibilité de disputer une compétition européenne cette saison, le défenseur Jonathan Gradit n’a pas caché sa déception, tout en soulignant l’importance de rebondir rapidement.
Un sentiment de maîtrise
« C’est compliqué, très compliqué quand on sort d’un match comme ça, parce qu’on a l’impression de maîtriser le match, de ne pas être trop mis en danger. Et puis, on n’est jamais à l’abri d’un but, c’est ce qui s’est passé. Du coup, après, on veut marquer. On sait qu’on est en position de force si on marque le but. Et on pousse et on prend un but, je pense, à mon goût, un peu évitable. On est très déçus. Je sais que le club avait misé là-dessus, et avait pour objectif d’avoir un parcours européen. Nous aussi, les premiers, les joueurs, les supporters, nous sommes très déçus de repartir avec cette élimination. »
Un retour à Fribourg ?
« Un peu si. Après, comme je l’avais dit, nous sommes novices dans cette Coupe d’Europe, comme nous l’étions la saison passée. Cela nous avait servi d’expérience. Malheureusement, pas ce soir. Parce qu’encore une fois, c’est un peu, comme vous dites, le même scénario, avec un match que je trouve plus maîtrisé qu’à Fribourg. Mais, encore une fois, quand on voit les statistiques, c’est frustrant. Parce que nous avons eu énormément d’occasions et nous n’avons pas marqué. Je pense qu’avec un but, cela aurait été différent. La physionomie aurait été différente. Nous sommes abattus et très déçus. »
Change de stratégie en seconde période
« C’est exactement ça. Je trouve que contre Fribourg, nous avions trop reculé, ce qui nous a mis trop sur la défensive. Nous avons subi et encaissé des buts. Cette fois-ci, le coach a dit qu’il fallait jouer notre jeu, qu’il fallait aller gagner ce match. C’est pourquoi nous sommes partis à l’attaque. Je trouve que c’était une bonne idée. Être trop acculés dans notre camp n’est pas la solution. Après, on nous aurait reproché de ne pas attaquer si nous étions restés trop en arrière. C’est ça qui est frustrant. Mais encore une fois, il y a des éléments positifs à retenir de ce match. Malheureusement, il n’y a pas de qualification. C’était un objectif pour tout le monde. Nous allons maintenant tout miser sur le championnat. Je pense qu’il y a de belles choses à réaliser. Avec un nouveau coach et des idées auxquelles tout le groupe adhère, je ne suis pas inquiet pour la suite. »
Un prochain défi contre Monaco
« Nous avons la chance de pouvoir rapidement enchainer avec un match contre Monaco dimanche, un gros défi contre un adversaire qui a également remporté ses deux derniers matchs. C’est bien de rejouer deux jours après une telle rencontre. Car dans l’avion, il sera temps pour nous de nous interroger sur notre performance. Nous allons vite changer d’état d’esprit. C’est le métier de footballeur qui veut cela. À Fribourg, nous avions beaucoup de regrets car nous n’avions pas pu jouer comme nous l’aurions voulu. Là, nous avons eu des occasions et nous avons bien joué, tout comme lors des premiers matchs de la saison. Malheureusement, cela ne s’est pas concrétisé. Si nous continuons à progresser de cette manière et à retrouver notre ADN, cela ira. Avant de conclure, je souhaite rendre hommage à Massadio Haïdara, qui sera à Brest dès ce vendredi après six saisons à Lens. C’est quelqu’un que j’ai beaucoup apprécié et qui a été présent depuis le début. C’était probablement son dernier match, il y a un peu d’émotion. »