Un homme de Liverpool a nié avoir proféré des propos racistes envers le footballeur Antoine Semenyo lors d’un match disputé à Anfield. Mark Mogan, 47 ans, domicilié à Templehill Close, Dovecot, s’est présenté lundi au tribunal de première instance de Liverpool où il a plaidé non coupable d’une infraction de comportement perturbateur aggravé par des motifs racistes visant l’attaquant de Bournemouth. Présent en personne, il s’est contenté de confirmer son identité et son adresse avant d’inscrire sa défense.
Son procès est fixé au 22 avril 2026 et Semenyo devrait assister à l’audience, comme l’a entendu le tribunal. Mogan a été libéré sous caution, avec interdiction de contacter Semenyo directement ou indirectement et d’évoquer son nom sur les réseaux sociaux. Il lui a également été interdit de se rendre dans les stades de football réglementés tant que dure la caution.
L’incident, selon les précédentes déclarations de la police du Merseyside, aurait eu lieu lors du match de Premier League Liverpool – Bournemouth disputé le 15 août. Semenyo, âgé de 25 ans, aurait été victime d’insultes racistes proférées par un spectateur pendant la première rencontre de la saison. L’arbitre Anthony Taylor a interrompu le jeu à la 29e minute et un homme a été expulsé du stade d’Anfield.
Sur le plan sportif, Semenyo a inscrit un doublé en seconde période pour permettre à Bournemouth de revenir à deux buts de Liverpool, qui a ensuite fini par gagner 4-2. En août, un porte-parole de Liverpool FC a déclaré que l’équipe était au fait de l’allégation et qu’elle condamnait le racisme et la discrimination sous toutes leurs formes, rappelant que cela n’a pas sa place dans la société ni dans le football. La Football Association a fait part de son inquiétude et a assuré que des mesures appropriées seraient prises.









