Ruben Amorim critique sévèrement Manchester United lors d'une conférence

Ruben Amorim critique sévèrement Manchester United lors d’une conférence

Ruben Amorim a lancé des critiques acerbes à Manchester United, dénonçant le sentiment d'entitlement et la culture du club lors d'une conférence de presse.

Royaume-Uni

Vendredi, Ruben Amorim a monté la pression sur son groupe de Manchester United lors d’une conférence de presse en livrant une série de critiques cinglantes. Peu d’éléments du club ont été épargnés et l’entraîneur a dénoncé un sentiment d’entitlement, regrettant l’absence de démarche proactive de certains joueurs pour venir exprimer leurs frustrations et reprochant au groupe de leadership de ne pas prendre en charge certaines questions.

Cette montée d’intensité apparaissait comme une étape calculée après treize mois à la tête de l’équipe. Tout ne se jouait pas sur le terrain: Amorim s’en est pris aussi aux comportements en dehors, affirmant que les joueurs oublient parfois ce que signifie représenter Manchester United et que le club lui-même peut parfois oublier qui il est.

Le propos le plus tranchant est venu lorsque la question des publications éphémères sur les réseaux sociaux, rapidement supprimées par Harry Amass et Chido Obi, a été évoquée. Amorim a répété que ses commentaires ne devaient pas être perçus comme négatifs et a jugé utile d’évoquer à plusieurs reprises le concept d’entitlement comme reflet d’attitudes internes.

Il a assuré qu’il restait disponible pour ses joueurs et qu’il était crucial que chacun sache où le trouver. Il a rappelé à Kobbie Mainoo que la porte de son bureau était toujours ouverte et que, s’il envisageait un départ en janvier, il devait le lui dire. À Amass et Chido, il a aussi rappelé qu’ils savaient où le contacter s’ils avaient un problème.

Le leadership group, composé de six membres — Bruno Fernandes, Diogo Dalot, Noussair Mazraoui, Harry Maguire, Lisandro Martínez et Tom Heaton — a été invité à prendre en charge davantage de questions liées au vestiaire. Cinq mois plus tard, Amorim estimait que rien de fondamental n’avait changé et que tout revenait sur son bureau.

Selon lui, tout continue de s’accumuler sur son bureau: chaque problème lui revient, mais sa porte reste ouverte. Ses messages ces derniers jours visaient surtout son propre groupe dans l’espoir d’un réveil collectif et de mettre fin à ce sentiment d’entitlement qui, selon lui, freine Manchester United.

À ce stade, il faudra attendre les réactions de l’effectif et voir si le coach de 40 ans peut être l’homme capable d’amener le club à modifier ces attitudes et à renouer avec la performance.

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