Bruno Fernandes, capitaine de Manchester United, affirme que le club a voulu le voir partir cet été. Cette approche l’a blessé et rendu triste, car il a toujours été prêt à répondre présent sur le terrain, quelles que soient les circonstances.
Le club saoudien Al‑Hilal aurait été prêt à payer environ 115 millions d’euros pour le transfert et à proposer des rémunérations hebdomadaires avoisinant 805 000 euros.
Après des échanges avec l’entraîneur Ruben Amorim et sa famille, Fernandes a finalement décidé de rester à Manchester United. Dans une interview enregistrée en novembre et publiée en décembre, il confie avoir été touché par toute cette saga et par la manière dont elle s’est déroulée autour de lui.
Sur la loyauté dans le football, il explique que la valeur d’un joueur peut dépendre des trophées et du contexte, et que l’on se sent parfois jugé différemment selon les périodes et les clubs. Il insiste sur le fait que, malgré tout, il s’est efforcé de rester fidèle au club et à ses supporters, même lorsqu’il aurait pu envisager d’autres options.
Il évoque aussi l’idée désormais répandue que la loyauté n’est plus perçue de la même manière qu’auparavant. Il aurait pu partir lors de cette fenêtre de transfert et gagner davantage, mais il a choisi de rester, notamment pour des raisons familiales et parce qu’il éprouve un véritable attachement au club et à ses valeurs.
Concernant l’intérêt de l’Arabie Saoudite, il déclare que la personne qui l’a contacté était le président d’Al Hilal et que Ruben Neves aurait également tenté d’engager une discussion. Le club souhaitait le voir jouer la Coupe du Monde des clubs avec Al Hilal. Il précise que ces discussions avaient une dimension professionnelle, mais que ce n’était pas une question de simple argent.
Il assure ne pas se plaindre de son salaire actuel et estime ne pas revendiquer une question d’argent. Néanmoins, il admet que la différence entre l’offre saoudienne et sa situation actuelle est majeure sur le plan financier.
Si jamais l’opération devait se concrétiser un jour, ce ne serait pas motivé uniquement par l’argent. Le choix serait guidé par le style de vie, les opportunités pour ses enfants et l’idée de découvrir un championnat en pleine expansion, après six années difficiles à Manchester sur le plan climatique et du quotidien.
Fernandes précise qu’il aurait pu partir comme d’autres joueurs, en réclamant 20 à 30 millions d’euros de plus, mais il affirme ne jamais s’être senti dans une position qui l’y poussait. Il affirme avoir ressenti l’empathie et l’affection du club comme des éléments déterminants, même si, pour d’autres, l’argent peut primer.









