Royaume-Uni
Lorsque le tirage de la Coupe du Monde approche, la nation écossaise célèbre à l’unisson le but de Kenny McLean, qui a permis à l’Écosse de se qualifier après son tir à mi-distance face au Danemark à Hampden le mois dernier. L’équipe nationale est de nouveau sur la route du plus grand rendez-vous du football mondial. Le tirage, prévu ce week-end à Washington, au Kennedy Center, donnera les réponses sur les adversaires, le lieu et le calendrier; l’attention se portera surtout sur le pot numéro trois et les permutations possibles.
Cette Coupe du Monde est la plus vaste jamais organisée, tant par sa répartition géographique que par le nombre de pays participants. Trois pays hôtes, 16 villes et 48 nations seront représentées. C’est un tournoi international à une échelle sans précédent, avec des permutations et des possibilités qui font saliver les fans.
Les supporters rêvent déjà d’un déplacement sur la côte ouest des États‑Unis, avec San Francisco, Los Angeles, Seattle et Vancouver qui pourraient les accueillir. Sur la côte est, les expatriés se déplaceraient en masse si c’est New York, Boston ou Toronto. L’autre option est tout aussi séduisante: Guadalajara et Monterrey sous le soleil mexicain ou bien Dallas et Kansas. Quoi qu’il arrive, où que l’Écosse se retrouve, la fête sera au rendez-vous. Dans un groupe de quatre équipes, les deux premiers se qualifient automatiquement pour les quarts de finale et même la troisième place, dans huit des douze groupes, peut suffire. En clair, un seul bon résultat peut envoyer l’Écosse en phase à élimination directe.
Le coût du voyage sera élevé. On estime que 200 000 supporters écossais avaient laissé des souvenirs lors de l’Euro en Allemagne l’an dernier, mais ce tirage sera différent: pas de décisions de dernière minute pour louer un bus ou prendre un ferry et pas de billets d’avion bon marché pour vivre l’ambiance. Ceux qui veulent une place pourraient dépenser plus que le coût du vol aller-retour. La FIFA a été critiquée pour sa politique de tarification et beaucoup considèrent que le tournoi devient inaccessible pour le fan moyen. Les responsables soutiennent que les recettes alimentent le football et que, sur un cycle de trois ans se terminant après le tournoi, la FIFA devrait générer environ €12 milliards.
Pour beaucoup, le tirage se suivra depuis chez soi, mais personne ne doute que l’événement attire l’attention même à distance. Quand le nom de l’Écosse sera extrait du pot 3, la fierté et l’anticipation seront à leur comble et les supporters savent que la fête peut commencer, peu importe où se déroule le tournoi.
