Les corps d’un alpiniste américain et d’un guide néo-zélandais ont été retrouvés après qu’un appel de détresse sur le mont Aoraki, le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande, a déclenché des recherches. L’autre personne décédée était un guide d’escalade reconnu à l’échelle internationale et membre de la New Zealand Mountain Guides Association. Les deux hommes faisaient partie d’un groupe de quatre qui grimpait près du sommet. Les sauveteurs ont poursuivi les recherches tout au long de la nuit pour les localiser.
Deux des grimpeurs ont été secourus par hélicoptère après réception de l’appel de détresse tard dans la soirée, mais les deux autres n’ont pas été retrouvés sur place. Les opérations de recherche, menées à partir d’hélicoptères, se sont poursuivies tout au long de la nuit. Finalement, les corps ont été localisés mardi matin, heure locale. Des spécialistes des secours et des agences gouvernementales sont ensuite intervenus pour récupérer les corps.
Selon les autorités, l’affaire a été confirmée par des responsables de la police de la zone; l’inspectrice Vicki Walker a indiqué que les corps avaient été récupérés par des équipes spécialisées. Une identification publique des victimes n’a pas été publiée pour le moment. Il a été précisé qu’un des défunts était originaire des États-Unis.
Aoraki, qui culmine à 3 724 mètres, se trouve sur l’île du Sud et fait partie des Alpes du Sud. Le sommet est prisé par les alpinistes expérimentés, mais son terrain est techniquement exigeant en raison des crevasses, du risque d’avalanches, des conditions météo changeantes et du mouvement des glaciers. Plus de 240 décès ont été enregistrés sur la montagne et dans le parc national avoisinant depuis le début du XXe siècle; de nombreuses disparitions restent à ce jour sans trace.
Parmi ces disparitions figure un trio: deux Américains et un Canadien auraient perdu la vie sur Aoraki en décembre 2024. Kurt Blair, 56 ans, du Colorado, et Carlos Romero, 50 ans, de Californie, étaient des guides de haute montagne certifiés. Les autorités ont précisé que la disparition de ces alpinistes avait laissé des éléments laissant penser à une chute près du sommet et que la recherche avait duré cinq jours avant sa suspension.









