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Paixao semble être né avec un immense sourire: il danse après chaque but et adore dribbler dans toutes les situations. Le Brésilien est aussi un vrai joueur d’équipe, apprécié dans les vestiaires pour son attitude positive et sa spontanéité. L’été dernier, l’OM l’a recruté pour 35 M€ à Feyenoord afin de dynamiter le couloir gauche, mais il n’évite pas les courses sans ballon et il se donne aussi vers le but. Son entraîneur à Feyenoord, Brian Priske, rappelait qu’Igor est attaquant mais aussi très discipliné, caractère transmis par sa famille et par son père, qui exerce une grande influence sur cette rigueur.
Robin van Persie, qui a pris la suite de Priske en février 2025, a été séduit par ces mêmes traits après la victoire en barrage aller de la Ligue des champions contre l’AC Milan (1-0, but de Paixao). Il disait qu’il était génial de travailler avec lui, qu’il bosse très dur, qu’il est facile à entraîner et ouvert à tout. Grâce à ses qualités, le Brésilien (25 ans) peut plus facilement masquer ses défauts, même si ceux-ci restent visibles lors du dernier match contre Nice (5-1).
À quelques secondes de la mi-temps, Paixao pouvait sceller le 3-0 en servant Aubameyang, mais il a préféré tenter sa chance seul. Il a manqué son duel face au gardien et son partenaire a pris la parole à la pause. Aubameyang lui a ensuite offert le cinquième but de la soirée, le deuxième en Ligue 1 pour Paixao, qui est plus efficace en Ligue des champions avec trois buts en quatre journées, dont une frappe sublime contre le Sporting Portugal (1-2, le 22 octobre).
Pour Priske, Igor essaye toujours de prendre la bonne décision mais cela peut échouer. Il fait à chaque fois l’effort pour récupérer le ballon et il assume les prises de risques même lorsqu’elles se soldent par des erreurs.
L’entraîneur De Zerbi résume la philosophie: les joueurs de qualité ne doivent pas chercher à éviter les erreurs mais à tenter. Paixao doit continuer à dribbler et à prendre des risques, selon son coach.
Malgré une blessure à la cuisse qui a freiné son intégration estivale, Paixao peut briller grâce à ses jambes et à sa concentration. La tête est solide et habituée à la pression après trois saisons à Feyenoord. Le Brésilien s’investit aussi dans des combats importants comme la lutte contre le racisme: il est perçu comme une source de joie et comme un élément déterminant de l’effectif.
