Les féminines de l’AS Saint-Étienne se sont inclinées face au Paris Saint-Germain (1-4) lors de la huitième journée de Première Ligue féminine. Pour Sébastien Joseph, le score final est sévère par rapport à la physionomie du match, marqué par des décisions arbitrales contestables. Saint-Étienne a montré de l’énergie dès l’entame, mais le PSG a pris le contrôle au fil des minutes.
Joseph a déclaré que l’équipe a livré une grosse débauche d’énergie et une agressivité qui sont positives face à Strasbourg, mais qui ne suffisent pas contre ce type d’adversaire. Il pointe des faits de jeu qui ont pesé sur le résultat: un premier but vraisemblablement hors-jeu, un deuxième qui n’apparaît pas cohérent avec les décisions, et un carton rouge difficile à comprendre même après plusieurs visions des images. À dix contre onze, la situation devenait compliquée et la contestation de l’arbitrage a en partie pesé sur le moral.
Le technicien se dit malgré tout satisfait du visage affiché et rappelle que Saint-Étienne n’est pas encore la meilleure équipe du championnat. Il insiste sur la nécessité de mettre de l’énergie, de l’engagement et de la présence dans les duels pour compenser d’éventuelles carences dans d’autres secteurs. Maintenant, il faut trouver de la régularité dans les performances. Si l’on réalise parfois de bons matchs contre le PSG ou Lyon, ces deux rencontres ne rapportent aucun point.
Enfin, un épisode controversé a conduit Saint-Étienne à jouer à dix après que les Parisiennes ont signalé un tirage de cheveux. Ce moment a rythmé la fin de rencontre et rappelé que les décisions de l’arbitre peuvent influencer le déroulement d’un match.









