À l’issue de la tournée d’automne du XV de France, le regard se porte sur le niveau de jeu des Bleus à travers l’analyse de Thomas Ramos. Le XV de France a clôturé cette tournée par une victoire face à l’Australie sur le score de 48 à 33, ce qui donne une impression de progression par rapport au démarrage. Mais les revers et les prestations plus variables restent dans les mémoires : la défaite contre l’Afrique du Sud (17-32) et le succès mitigé contre les Fidji (34-21) n’ont pas été oubliés, tout comme la victoire face aux Wallabies qui mérite d’être nuancée.

Dans son premier bilan des trois tests, Ramos indique que la copie est en partie à revoir. « Ça fait toujours du bien de finir sur une victoire, avec pas mal de points marqués. Mais si on prend du recul, on est forcément un peu déçus de ce premier match et de ces vingt dernières minutes contre l’Afrique du Sud », a-t-il déclaré après le match.
Ses propos, relayés par les médias, expliquent que l’équipe sait ce qu’elle doit améliorer pour atteindre le niveau de cette référence. « On sait ce qu’il nous reste à faire pour essayer d’arriver au niveau de cette équipe-là. Notre discipline n’a pas été bonne durant la tournée. Ce sera un point sur lequel il faudra travailler très sérieusement durant le Tournoi des VI Nations », a-t-il ajouté, pointant du doigt les fautes et les errements défensifs.
Thomas Ramos détaille ensuite les axes d’amélioration. « On a pris beaucoup de points ce soir, 33, et 32 contre l’Afrique du Sud. Il faut une défense plus solide et une discipline retrouvée, surtout en première période, pour exister dans le Tournoi des VI Nations », affirme-t-il, insistant sur la nécessité d’un haut niveau de rigueur et de constance dans le jeu.
En regardant vers l’avenir, le demi d’ouverture évoque des pistes d’amélioration et note que l’équipe peut retrouver une discipline plus rigoureuse. « Il y a quatre ans, l’équipe était un peu plus sérieuse, notamment dans la discipline et le jeu offensif, avec un meilleur respect des structures », affirme-t-il, esquissant les bases sur lesquelles le XV tricolore devra s’appuyer à partir de février et du Tournoi des VI Nations.









