France
La qualification à Las Vegas s’est révélée difficile pour Ferrari, sous une pluie fine qui a bouleversé les repères. Charles Leclerc a été le mieux placé des Ferrari en Q3, mais il s’est classé neuvième, loin des ambitions de la Scuderia. Son coéquipier, Lewis Hamilton, a lui terminé vingtième et dernier, incapable de sortir de la Q1 dans ces conditions. Cette séance a encore mis en lumière les difficultés de l’écurie italienne à faire fonctionner sa monoplace lorsque l’asphalte est mouillé.
À l’issue de la séance, Leclerc a appris par son ingénieur Bryan Bozzi qu’il démarrerait la course à côté de Pierre Gasly. Sa réaction a été immédiate et sans détour: « Mon Dieu… c’est embarrassant, vraiment embarrassant », a-t-il lancé, avant d’ajouter une série d’insultes traduisant une frustration immense. Il n’a pas compris comment Ferrari avait pu être si loin du rythme.
Pour le Monégasque, le manque d’adhérence était total: « Il n’y avait aucun grip, zéro, absolument zéro », a-t-il répété, furieux.
Le verdict des chronos a confirmé son ressenti: Leclerc a concédé près d’une seconde sur Norris, auteur de la pole dans ces conditions de pluie. Cette nouvelle contre-performance s’inscrit dans une saison très compliquée pour Ferrari, qui enchaîne les séances décevantes et peine à comprendre le comportement de sa monoplace en conditions mixtes.
Neuvième sur la grille, Leclerc sait qu’il devra compter sur un scénario mouvementé ou sur une stratégie parfaitement exécutée pour espérer remonter. Les conditions météo incertaines pourraient toutefois lui offrir une opportunité, à condition que Ferrari fournisse enfin une voiture capable de répondre à ses attentes.
