De l’amour à la haine. L’affaire Benzema Deschamps émojis se joue désormais autant sur les réseaux que sur le banc, et elle éclaire les tensions qui traversent l’équipe de France. En marge du procès de Daniel Riolo, les échanges internes refont surface et alimentent les débats autour de la sélection. Le journaliste avait qualifié le sélectionneur de « menteur » après le départ de Benzema à l’aube de la Coupe du monde 2022, une accusation qui a rebondi dans les couloirs du tribunal à Paris, ce jeudi.
Des messages affectueux, puis des posts assassins
À la barre, le médecin de l’équipe Franck Le Gall, l’officier de sécurité Mohamed Sanhadji et Didier Deschamps ont assuré que personne n’avait poussé l’avant-centre vers la sortie et que sa blessure suffisait à expliquer son absence. Selon L’Équipe, au lendemain du départ de Benzema, le sélectionneur lui aurait rapidement adressé un message de soutien; le joueur a répondu dans la foulée, évoquant la dureté de la situation mais exprimant sa solidarité avec l’équipe. Signe de bonne foi, il a ajouté un émoji cœur.
Après que la rumeur d’un exil forcé et d’une blessure diplomatique a circulé dans la presse, les réseaux sociaux se sont enflammés, bien aidés par des posts d’un agent proche de Benzema. Benzema lui-même n’est pas resté silencieux: en mars 2023, après les explications de « DD » sur cette nuit, il a publié sur une story Instagram une image montrant un émoji clown et une vidéo tirée d’un mème, assortie d’un message laissant entendre une pique.
À défaut d’un récit univoque, il s’agit surtout d’une affaire personnelle qui reflète des heurts entre une star du vestiaire et son entraîneur, et dont les répercussions restent au centre des discussions autour de l’équipe de France.









