Capitaine et leader incontesté de Metz Handball à 23 ans, Sarah Bouktit affirme vouloir prouver qu’elle peut compter autant en équipe de France qu’en club. Forte de la confiance acquise cet automne, la pivot aborde ce Mondial féminin avec l’ambition de s’imposer sur les deux côtés du terrain.
Pour Bouktit, ses débuts en Bleues remontent à deux ans, et commencer par un titre mondial peut sembler fou. L’équipe de France n’en compte que trois dans son histoire et la charge était immense. Elle a eu la chance de faire partie du groupe et d’apporter quelque chose. Le parcours a été tout sauf simple, malgré neuf victoires et l’or, et la réalité reste exigeante.
Elle rappelle que ces débuts lui ont appris à appréhender le contexte international qui demeure singulier. Au tout début des compétitions, les tribunes étaient peu garnies et l’ambiance était calme, parfois on joue presque à huis clos. Ces expériences montrent que la progression passe par la concentration et l’humilité, et par l’envie de continuer à progresser.









