Dans un contexte encore tendu au sein de l’équipe de France féminine de biathlon, la Fédération française de ski (FFS) a publié ce mardi soir un communiqué pour démentir certains faits et remettre les choses au clair. L’automne délicat de l’équipe se poursuit : après des épisodes récents qui ont alimenté les spéculations, le staff affirme qu’aucun acte de nuisance entre athlètes n’a été établi.
Le communiqué précise qu’en début de saison la fédération n’a traité qu’un manquement aux règles de la vie de groupe, sanctionné après une enquête interne. « Contrairement à certaines rumeurs diffusées ces derniers jours dans plusieurs médias, aucun acte de nuisance entre athlètes de l’équipe de France de biathlon n’a été établi », a réagi ce mardi soir la FFS. « En début de saison la Fédération a seulement eu à traiter d’un manquement aux règles de la vie de groupe, qui, au terme d’une enquête interne, a donné lieu à une sanction. »
Une affaire « réglée en interne ». Jeanne Richard semblait dans le viseur. La Haut-Savoyarde avait manqué les premiers stages avec les Bleus en début de saison, ce qui pourrait correspondre à cette sanction d’une affaire « réglée en interne », par le staff, comme cela a été répété lors d’une journée dédiée à la presse à Bessans.
« La Fédération Française de ski place l’intégrité, l’équité et le respect mutuel au premier rang de ses valeurs, indispensables au bon fonctionnement et à la cohésion de groupe », rappelle le communiqué. Alors que les premières compétitions de sélection pour la Coupe du monde 2025-2026 se sont tenues ce week-end à Bessans, la Fédération française de ski « félicite l’ensemble des athlètes du groupe France pour leur état d’esprit exemplaire et leur attitude combative et remercie le staff technique pour son engagement quotidien permettant aux athlètes d’évoluer dans les meilleures conditions et d’aborder les prochaines échéances avec ambition et sérénité ».
Cette prise de position vise à clarifier la situation et à préparer les échéances à venir.









