Dans une interview accordée à L’Équipe, Aurélien Tchouaméni a expliqué que le vestiaire du Real Madrid est impressionné par le vivier de talents mis à disposition par Didier Deschamps avec l’équipe de France et que la sélection peut inspirer une certaine crainte chez ses coéquipiers madrilènes et chez leurs homologues étrangers. Il précise que cet effet se ressent dans les groupes et dans le regard des autres grandes puissances du football européen. Ce constat, assure-t-il, témoigne de la force du groupe et de la continuité de son influence, même après plusieurs échéances majeures.

Le vivier est impressionnant
Le milieu de terrain de 25 ans raconte que l’idée d’un vivier puissant est partagée par des joueurs évoluant en Espagne, en Angleterre et en Allemagne. « On en parlait récemment encore et les gars me disaient : Votre équipe, c’est abusé ! », affirme-t-il. Des témoignages venus de l’extérieur décrivent une sélection, sur le papier, dotée d’un réservoir de talents exceptionnel, ce qui renforce le sentiment d’un effectif profond et redoutable.
Il précise que cette impression vient aussi du travail quotidien et de la capacité du groupe à faire émerger des talents pour les grandes compétitions. Son statut de vice-capitaine et son vécu en Bleu l’amènent à évoquer le souvenir le plus douloureux de sa carrière internationale: un tir au but manqué en finale du Mondial 2022 contre l’Argentine. « Je préfère me regarder dans la glace le lendemain et me dire : T’as raté mais tu y es allé », lâche-t-il, ajoutant que ce n’est pas la peur qui l’a freiné mais l’envie de bien faire.
« Et demain, si j’ai une nouvelle occasion, je ferai tout pour mieux faire », poursuit-il. Il rappelle que cet épisode fait partie de son parcours et que le travail mental autour des penalties reste essentiel pour progresser. En évoquant un tir similaire contre la Croatie lors d’un match de Ligue des Nations le 23 mars 2025 (1/4 de finale retour), il explique qu’il faut désormais une image mentale différente pour réussir ce type de tir et que ce travail s’inscrit dans sa préparation continue.









