France
Rayan Cherki est pointé du doigt pour son attitude lors de la victoire de l’équipe de France contre l’Ukraine (4-0), en marge des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Pour sa troisième sélection, le milieu offensif a été loin d’être au niveau attendu et a évolué au poste de numéro 10. Le constat laisse penser que son rendement sur le terrain n’a pas pleinement convaincu les observateurs présents ce soir-là.
Jérôme Rothen, consultant, estime que cet écart est d’autant plus problématique dans un match aussi important. « Être dans ce rôle de meneur de jeu, tous les ballons doivent passer par toi et c’est toi qui as les clés du camion pour accélérer le jeu, pour faire des différences. C’est pour ça qu’il est mis à cette position », analyse-t-il sur RMC. Rothen ne remet nullement en cause le talent de Cherki, saluant les progrès constatés avec Manchester City, et rappelant que l’adaptation se fait bien avec City et Guardiola.
Selon lui, l’attitude observée en sélection diffère de celle montrée en club. « Sur la première mi-temps, 45 minutes, ça m’a suffi. Tu as le maillot de l’équipe de France sur les épaules, c’est un match important… Tous les gestes superflus qu’il avait gommes avec Lyon puis City, il se permet de les refaire. Pourquoi ? Parce qu’il ne respecte pas assez le maillot ? » s’interroge-t-il, exprimant des doutes sur l’état d’esprit et les efforts fournis, ainsi que sur l’utilité de certains gestes.
Remplacé à la 68e minute par Maghnes Akliouche, Cherki a été en proie à des critiques sur son rythme et son engagement, laissant planer la question de savoir s’il aurait été utile de préserver son énergie pour les échéances futures. L’équipe de France, déjà assurée de participer au Mondial, disputera dimanche un rendez-vous sans pression face à l’Azerbaïdjan à 18h. Si l’enjeu sportif est limité, ce match offrira à certains Bleus l’occasion de démontrer leur capacité à peser dans le groupe final et peut-être d’influer sur la liste définitive.
