De retour sur le terrain, Grégory Alldritt se dit heureux de pouvoir rejouer et d’assumer le rôle de capitaine face aux Fidji. Le n°8 des Bleus explique que porter ce maillot est un privilège à chaque fois et que les quinze jours écoulés ont été dédiés au travail pour être prêt ce samedi soir. Il est impatient de démontrer le caractère du groupe et de montrer ce qu’il peut apporter.
Le staff a clairement motivé son choix de l’écarter du dernier test contre l’Afrique du Sud (17-32), et Alldritt affirme l’avoir compris et accepté. Selon lui, la faute incombe d’abord à lui-même, puisqu’il estime n’avoir pas été assez performant en certains matches début octobre, et c’est de lui que vient la remise en question. Il assure prendre ses responsabilités sans chercher d’excuses.
Après le rendez-vous à Marcoussis et le match du Stade Rochelais contre le Racing 92 (33-6), il explique qu’il a eu besoin d’un peu d’amour et qu’il a retrouvé cet écho à La Rochelle. Il précise que ce n’était pas une insatisfaction vis-à-vis de l’équipe, mais une gratitude envers le public rochelais qui l’a soutenu.
Concernant l’ambiance dans le groupe après la défaite contre les Springboks, Alldritt souligne que perdre n’est jamais facile pour des compétiteurs. Ils restent conscients de la marge de progression et reprennent rapidement le travail pour préparer le prochain adversaire, fidjien inclus. La défaite devant leur public demeure un souvenir à effacer rapidement.
Pour le match face aux Fidji, il cite des axes concrets : plus d’engagement collectif et une meilleure conquête, notamment en première ligne. Les Fidjiens ont montré leur poids dans ce secteur lors de leur dernière rencontre contre l’Angleterre (18-38), ce qui promet un défi important.
Quant au classement mondial et à l’objectif d’être tête de série lors du tirage de la Coupe du monde, l’équipe y pense, mais l’objectif premier reste de gagner tous les matches, surtout à domicile.
Sur la manière de gagner, l’objectif est de battre une équipe que le groupe respecte et admire énormément. Ils se souviennent d’un match collectif solide livré après la Coupe du Monde il y a deux ans et espèrent que le rugby pratiqué sera à la hauteur.
Pour accompagner les jeunes et les nouveaux, la meilleure aide est de montrer l’exemple sur le terrain. Les jeunes sont prêts et habitués à jouer sous pression dans le Top 14.
Interrogé sur son style de capitaine, il rappelle qu’il est honoré mais que cela ne change pas grand-chose. Le groupe compte de nombreux leaders et être capitaine lui paraît relativement facile; il demeure lui-même et se concentre sur ses performances pour servir l’équipe.
Avant de faire son entrée sur le terrain, il aime rappeler à ses partenaires les tâches sans ballon et l’engagement. Il prend pour modèle Levani Botia à La Rochelle, qui illustre parfaitement ces missions, et espère que l’équipe sera aussi performante dans ce domaine face aux Fidji.









