Alors que l’ASVEL s’apprête à quitter l’Euroligue pour disputer la Ligue des champions en attendant l’émergence de la NBA Europe, Tony Parker fait le point sur la situation et les perspectives du club.
Actionnaire majoritaire de l’ASVEL depuis 2014, Parker mène le projet lyonnais pour le faire peser sur la scène européenne. Sur le plan national, le club a brillé en France (champions en 2016 et de 2019 à 2022), mais ses résultats en Euroligue restent modestes, et l’ASVEL s’apprête à tourner une page européenne.

Avant d’intégrer la NBA Europe en 2027, le club devrait disputer la Ligue des champions à partir de la prochaine saison. Sentiment d’échec ? J’ai envie de dire oui et non. Oui, parce que tu es compétiteur et tu as quand même envie de gagner, même avec le plus petit budget de l’Euroligue. Mais non, parce qu’à un moment donné, quand tu regardes les budgets, il faut être réaliste, a expliqué Parker à L’Equipe.
Tony Parker: On va entrer dans une nouvelle dimension
Dans l’idéal, j’aimerais que la NBA signe un accord avec l’Euroligue, ce serait plus simple pour tout le monde. Mais si un choix s’impose, pour moi, la NBA Europe est une priorité: c’est une des plus grandes marques mondiales et elle s’inspirera de son modèle américain tout en conservant l’ADN européen. La NBA veut éviter des clubs qui perdent des dizaines de millions d’euros par an, a rappelé Parker.
Même si aujourd’hui c’est frustrant sportivement, on est le club qui dépense le moins en Euroligue. On est une organisation très structurée, on a une nouvelle salle et une académie; on est déjà prêt. L’aventure est excitante. Toutes les mauvaises langues qui disaient que l’ASVEL allait mourir, cela me fait sourire. On va entrer dans une nouvelle dimension, a ajouté l’ancien joueur et entraîneur de l’équipe de France U17.









