Ancien capitaine de l’Angleterre et figure emblématique des Ashes, Ian Botham a intensifié son discours en appelant les Anglais à adopter dès le départ une approche fondée sur l’attaque rapide, à l’image des West Indies des années 1980 qui jouaient avec quatre lanceurs en première ligne.
Pour lui, l’équipe de tournée dispose de six ouvreurs rapides à l’étranger : Mark Wood, Jofra Archer, Matthew Potts, Josh Tongue, Gus Atkinson et Brydon Carse. L’objectif est d’aligner une ligne de frappe rapide dès le début de la série, dont le coup d’envoi est prévu à Perth la semaine prochaine.
Botham soutient le choix d’envoyer des bowling rapides très agressifs sur les Australiens et assure que les batteurs n’aiment pas les balles qui leur passent près des côtes. Il rappelle que les West Indies avaient bien réussi avec quatre pace bowlers et six autres prêts à entrer en action.
Selon lui, l’important est d’être proactif et de tenter de gagner, même si cela peut conduire à quelques revers en cours de série. L’objectif n’est pas simplement de déstabiliser, mais de chercher la victoire.
Botham mise particulièrement sur Brydon Carse comme élément capable d’impressionner dans les conditions australiennes et de prendre le relais lorsque nécessaire. Il ajoute que Carse peut être très agressif, avec une vitesse suffisante pour gêner les adversaires et qu’il sait aussi taper au bâton.
Le choix de ne disputer qu’un seul match d’entraînement interne en Australie avant le coup d’envoi des Ashes le 21 novembre a été dénoncé. Botham estime que ce type de préparation peut sembler insuffisant et suggère qu’il faut davantage de temps pour s’acclimater à ces conditions.
Ancien acteur des victoires à l’étranger en 1978-79 et 1986-87, il rappelle que ce n’est pas la manière dont il s’y serait pris. Il souligne qu’en Australie, il faut prendre en compte un contexte différent, notamment une population bien plus nombreuse, et que cela influe sur l’adaptation.









