Boulazac Basket Dordogne domine Gravelines-Dunkerque en Pro A

Boulazac Basket Dordogne domine Gravelines-Dunkerque en Pro A

Le Boulazac Basket Dordogne a largement battu Gravelines-Dunkerque, consolidant sa position en championnat avec une victoire impressionnante 97-67.

France

Les Périgourdins ont parfaitement géré la rencontre en s’offrant une troisième victoire cette saison et en restant hors de la zone rouge. Comme face à Saint-Quentin ou au Portel, le BBD a su prendre l’initiative contre un concurrent direct, et gagner les matches qui comptent double est devenu un élément clé dans la course au maintien en Betclic Élite. Les Périgourdins ont ajouté de la maîtrise et un écart conséquent, supérieur à 30 points, qui pourra être utile lors du bilan, notamment pour le point average particulier. Trois jours après une prestation intéressante mais insuffisante dans la durée contre Bourg-en-Bresse, Alexandre Ménard et son groupe ont pris le contrôle du match dès le départ.

Dès les premiers instants, Amit Ebo enchanteait derrière la ligne à trois points et plaçait les siens en tête (6-2, 2e). L’entraîneur boulazacois, Alexandre Ménard, explique : « On a essayé d’attaquer intelligemment, de faire de bons choix. Tout part de l’intensité qu’on met. Quand on pense à ça d’abord, derrière, ça ouvre ». « Tout le monde a apporté, tout le monde est important », résume-t-il.

Contre des Nordistes maladroits dans les transmissions (17 balles perdues au total), les Boulazacois ont rapidement pris le premier écart après avoir converti sept tirs sur douze, avec cinq réussites sur sept pour mener (13-4, 4e).

Le secteur intérieur de Gravelines apportait peu de satisfaction en début de rencontre avec 12 des 18 points marqués dans la peinture, mais Ousman Krubally et KJ Williams ont montré les muscles assez tôt. Au final, les Boulazacois ont capté 40 rebonds, soit deux fois plus que leurs adversaires, et n’ont laissé que deux rebonds offensifs en fin de match. Cette statistique a suscité l’admiration d’Antoine Eito en voyant les chiffres.

Moins bloqué que par la défense bressane, Tony Snell a pu s’exprimer davantage : « Il a su être patient », souligne Eito, dont l’impact s’est encore plus senti en défense qu’en attaque, pour seulement son deuxième match avec les Périgourdins.

Pour tout dire, la soirée a tourné à la démonstration tant les Nordistes semblaient impuissants à chacune de leurs attaques. L’écart a même atteint les 33 unités (92-59, 38e), après un 20-0 dès le début du quatrième quart-temps.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *