Dayot Upamecano se livre sur l’évolution de son style et sur la place qu’il occupe aujourd’hui au Bayern et en équipe de France, défendant un rôle de base solide et de roc apprécié des grands clubs européens. Âgé de 27 ans, il mesure 1,86 m pour 90 kg et affiche 34 sélections et 2 buts avec les Bleus. Sa première cape remonte au 5 septembre 2020, lors d’une victoire sur la Suède (1-0) en Ligue des Nations; son premier but avec les Bleus intervient trois jours plus tard, contre la Croatie (4-2).
Selon lui, l’influence des entraîneurs a joué un rôle déterminant dans sa progression. Deschamps l’a encouragé à être exemplaire et à viser l’excellence. Il estime figurer parmi les meilleurs, aux côtés de William Saliba et Ibou Konaté en équipe de France, et de Jonathan Tah et Kim Min‑Jae au Bayern, tout en affirmant qu’il a encore à apprendre et reste à l’écoute.
Les coaches Ralf Rangnick, Julian Nagelsmann et Vincent Kompany ont aussi marqué son parcours. Rangnick lui a donné la confiance nécessaire pour s’imposer à l’étranger dès son arrivée à Leipzig à 18 ans; Nagelsmann lui a offert une plus grande liberté dans le jeu et la possibilité de ressortir le ballon; Kompany, quant à lui, a travaillé son positionnement et l’orientation du corps, l’aidant à mieux lire les séquences et à progresser grâce à des échanges vidéo réguliers.
Upamecano souligne que Didier Deschamps a fortement contribué à son développement, notamment en l’aidant à maîtriser ses émotions et son agressivité; il exprime une reconnaissance envers le sélectionneur, estimant qu’il se bat pour lui et pour l’équipe.
Sur le plan personnel, le défenseur affirme avoir gagné en maturité et en stabilité, en particulier dans les duels. Il se sent plus capable de parler sur le terrain et d’assumer des vocations de leader, tout en restant fidèle à son style, et sans perdre de vue l’importance de ne pas se précipiter dans des engagements qui pourraient coûter cher.
Le duel demeure au cœur de sa fibre: il se voit plus fort dans ces affrontements et apprécie les leçons tirées des matches et des entraînements, notamment ceux avec Kompany. Il affirme ne jamais refuser un duel et évoque les échanges avec des adversaires comme Kane et d’autres lors des séances qui l’aident à progresser.
Face à Kane, Upamecano observe que l’entraînement est exigeant et qu’il en retire des enseignements concrets, notamment sur l’intensité et l’occupation du terrain. Sur le plan technique, il privilégie une approche qui accentue la progression balle au pied et la rupture des lignes, une philosophie renforcée par les méthodes du Bayern et les séances vidéo intensives qui ont modelé son jeu collectif.
Dans les phases de relance, il aime casser les lignes et apporter le surnombre, une démarche qu’il a déjà pu développer avec Rangnick à Salzbourg et qui a pris une dimension nouvelle avec Kompany, qui a renforcé son placement et son travail sur les longs ballons. Les consignes face au PSG ont été claires: ne pas craindre d’aller chercher l’adversaire et appliquer une pression coordonnée, même si cela nécessite de prendre des risques calculés.
Concernant son équilibre sur le terrain, Upamecano précise que son rôle peut varier entre axial droit et axial gauche selon les exigences de l’équipe de France et du Bayern. Il assure qu’il peut évoluer dans les deux postes et qu’il donnera tout pour l’équipe, quelle que soit la demande de l’encadrement.
Quant à l’avenir, Deschamps souhaite clarifier la situation des joueurs avant les grandes échéances, et son agent gère les discussions en coulisses. Le défenseur affirme rester concentré sur sa saison et ses objectifs en club et en sélection, tout en reconnaissant son attachement au Bayern. Kompany a récemment exprimé son optimisme sur une prolongation, et Upamecano répète son intention de continuer à progresser tout en restant ouvert à d’éventuelles opportunités.









