Saint-Jean-de-Luz Olympique a battu le leader Orléans en rugby Nationale 2, sur le score de 22-21. Les Basques ont puisé dans leur esprit de combat jusqu’au dernier ballon. Le coach Mathieu Bélie résume la performance par un très bon résultat qu’on est allé chercher plus aux tripes que dans notre façon de jouer et souligne que l’équipe n’a pas à rougir face à un adversaire mieux préparé et plus structuré. Les joueurs ont fait preuve d’abnégation et de résilience, et ils y ont cru jusqu’au coup de sifflet final.
Dès l’entame, les Basques démontrent leur volonté. Acebes, ailier malicieux, intercepte et inscrit le premier essai. Orléans réagit rapidement: sur une belle relance, leur centre relance le jeu et le capitaine franchit la ligne d’en-but à la 18e minute, portant le score à 10-5. Puis Latu enfonce le clou et porte le score à 10-12 à la 32e minute, et Welcome Bladi remporte une confrontation au pied qui permet au SJLO de rentrer au vestiaire en tête, 17-12.
En seconde période, Orléans reprend l’avantage par la botte de son buteur Wokorach. Cette avance ne suffit pas au leader pour dominer le SJLO qui reste fidèle à son objectif. Le talonneur Julen Echeveste rappelle l’esprit du groupe: le mot d’ordre était de jouer avec le cœur et le mental, et on y a cru jusqu’au bout. Les Luziens créent des occasions mais la défense orléanaise tient le coup. À la 70e minute, l’ailier Thibault Irigoyen trouve la faille et porte le score à 22-21. Dans les derniers instants, les Basques obtiennent une pénaltouche qui ne franchit pas l’en-but mais leur permet de conserver le ballon jusqu’au coup de sifflet final.
Dans les vestiaires, Nicolas Acebes, ailier du SJLO, déclare que c’était un peu David contre Goliath et que c’était compliqué. L’équipe a marqué sur interception, sur coup de pied et sur des faits de jeu; elle ne lâche rien et y croit jusqu’au bout. Acebes ajoute que le collectif a répondu avec le cœur, le courage, l’abnégation et la résilience, et que pour gagner face à une équipe plus costaude et plus professionnelle, le minimum était cela.









