France
Le choc du dimanche soir oppose une équipe du PSG affaiblie mais encore largement supérieure sur le papier à un OL qui manque d’options offensives. Le champion d’Europe en titre n’est plus la référence européenne après sa défaite 1-2 contre le Bayern Munich mardi au Parc, et la seconde période en onze contre dix n’a pas suffi à masquer les faiblesses. La fatigue et les blessures s’accumulent, forçant Paris à repenser son approche pour demeurer compétitif.
En affrontant l’OL, le PSG retrouve une équipe lyonnaise qui a renoncé à jouer un football fluide dès la cinquième journée, prenant conscience du manque de ressources pour maintenir ce rythme. Aujourd’hui, les Lyonnais apparaissent comme de faux prétendants à la Ligue des champions ou à la Ligue Europa, car une partie des clubs de Ligue 1 dispose d’un effectif plus fourni et d’une attaque plus efficace.
Pour sortir indemne, Paulo Fonseca a dû optimiser ce qu’il restait du noyau lyonnais et renoncer à certaines ambitions initiales: dimanche, Lyon pourrait adopter une approche plus pragmatique, proche de l’Atlético Madrid plutôt que d’un Barça flamboyant. L’équation lyonnaise est simple: l’an dernier, Lyon terminait sixième avec Lacazette, Cherki, Mikautadze et Fofana; aujourd’hui, Satriano, Karabec et Moreira portent l’attaque, avec Sulc indisponible.
Moreira a brillé lors de deux matches, mais personne ne peut lui demander d’enchaîner dix performances identiques. Les Lyonnais restent engagés et généreux, mais l’évidence est qu’ils affichent un niveau inférieur à celui des saisons précédentes et qu’ils ne partent pas favoris pour inquiéter le PSG dimanche.
Si Corentin Tolisso devait encore manquer, l’équilibre lyonnais serait compliqué. Du côté parisien, Mendes, Hakimi, Doué et Dembélé seront absents dimanche, tandis que des retours comme Fabian Ruiz et Joao Neves chercheront le rythme. En Ligue 1, le PSG demeure mieux armé que l’OL et reste le favori relatif dans ce duel des deux géants du championnat. Le meilleur des Parisiens pourrait revenir au début de l’année 2026 lorsque l’effectif sera au complet et que la fatigue se sera dissipée; d’ici là, une demi-forte contribution des armes disponibles pourrait suffire.
