Le directeur de Red Bull Racing, Laurent Mekies, a expliqué que l’écurie avait choisi une configuration de travail plus risquée avant les qualifications du Grand Prix de São Paulo, dans l’espoir d’améliorer les performances de la voiture. Cette approche audacieuse, mise à l’épreuve sur une piste qui s’annonçait sèche, n’a pas porté ses fruits. Verstappen et l’autre RB ont été éliminés dès la Q1, un résultat inattendu compte tenu des performances récentes. La conséquence est une course qui s’annonce compliquée, d’autant que les McLaren occupent les premières places du peloton.
En partant 16e sur une course dont le tracé et les conditions devraient être sèches, Verstappen se retrouve en difficulté dès le départ. Cette situation complique la stratégie de l’équipe, alors que les hypothèses de course s’alignent autour d’un groupe derrière les leaders. Les regards se tournent désormais vers la capacité de la voiture à se battre pour des positions importantes et non pour une victoire certaine. Les observateurs restent vigilants sur la réaction des ingénieurs et des pilotes.

Mekies a expliqué que ces choix visaient à donner à la voiture une chance d’afficher une meilleure position, mais les ajustements ont manifestement eu l’effet inverse. Cette contre-performance est présentée comme une leçon à tirer et non comme une critique personnelle, avec l’équipe mentionnant le coût des risques dans une journée où les essais libres et le sprint avaient déjà mis en évidence des difficultés.
Il a ensuite précisé que ces risques faisaient partie d’une stratégie visant à repositionner la voiture et à se donner une opportunité de se battre pour quelque chose de plus important que ce matin, tout en restant conscient des limites et des conséquences potentielles. Ces choix audacieux illustrent l’état d’esprit de l’équipe et la rapide nécessité de s’adapter après une journée compliquée. Ils marquent aussi la volonté de tirer des enseignements pour les prochaines échéances.








