Dans l’ombre du Stadium of Light, un mural affiche trois mots qui sonnent plus comme un avertissement que comme un slogan: ‘Til The End’. Sunderland s’est désormais imposé comme une machine de combat rouge et blanche, capable de se relever à chaque revers, et la rencontre a offert une tension qui monta d’un cran à mesure que la fin approchait. Arteta espérait une onzième victoire d’affilée tandis que son équipe tenait encore le score, mais le destin en a décidé autrement.
Tout avait bien commencé pour Arsenal lorsque Daniel Ballard, défenseur de Sunderland, avait ouvert le score en poussant au fond des filets une déviation sur un ballon relâché par la défense adverse à la 36e minute. Sunderland, vivant, malmenait alors les Gunners et ne laissait pas respirer les hommes d’Arteta.
À la reprise, Bukayo Saka a permis à Arsenal de revenir à égalité peu après le coup d’envoi, puis Leandro Trossard a donné l’avantage à 74e minute en plaçant une frappe dans la lucarne après avoir été laissé trop libre par la défense adverse. Les spectateurs pensaient alors avoir assisté à un tournant, mais Sunderland n’avait pas dit son dernier mot.
Dans les dernières secondes, Brian Brobbey a arraché l’égalisation d’un coup de rein et d’une frappe finale qui a trompé le gardien David Raya. Le public a explosé, et l’égalité semblait mériter les malheurs et les joies des deux camps. L’énergie autour du stade a changé le sentiment général et l’atmosphère est devenue bouillonnante, les chants résonnant dans les travées et dans les rues alentour.
Pour Arteta, le coup est rude: l’invincibilité d’Arsenal en championnat prend fin, et il est apparu désemparé à la sirène finale. Le manager bascule entre frustration et admiration pour une opposition qui a tout donné jusqu’au bout, et l’impact de ce nul ne peut être sous-estimé. Regis Le Bris, l’entraîneur de Sunderland, a salué l’abnégation de ses joueurs: ‘Ces joueurs donneront leur vie pour nous. Et marquer? Cela s’est produit encore une fois.’









