OM: De Zerbi et Brest doivent digérer la déception de la C1

OM: De Zerbi et Brest doivent digérer la déception de la C1

La réception de Brest peut permettre à l’OM de revenir leader avant OL-PSG et d’effacer une partie de la déception liée à la Ligue des champions.

France

Quelques heures après la défaite face à l’Atalanta, Marseille et son entraîneur Roberto De Zerbi ont choisi l’apaisement et la résilience pour rebondir. Le coach décrit ce moment comme le « second moment compliqué de la saison », survenant après la défaite à Rennes en août (1-0), mais il précise que ce n’est pas un épisode négatif, juste difficile à gérer. L’affaire survenue au Roahzon Park le 15 août, une bagarre impliquant Jonathan Rowe et Adrien Rabiot, a aussi secoué le club et pesé sur les esprits. À ce moment critique, l’OM n’a pas uniquement travaillé sur des recrues: De Zerbi a ajusté son management, protégé les têtes sensibles et maintenu des relais moraux comme Geronimo Rulli et Pierre-Emile Höjbjerg.

À son retour après la pause internationale, l’OM a accéléré l’intégration des recrues et renforcé les liens autour de sa méthode. Depuis Lorient (4-0, le 12 septembre), on ne s’est jamais vraiment entraînés normalement, on a beaucoup joué, a reconnu De Zerbi. Il ajoute qu’il va donner moins de repos pendant la trêve afin de pouvoir travailler pendant dix jours et poser les bases d’un collectif plus solide.

La responsabilité première est la mienne, et celle des dirigeants, a-t-il répété, restant fidèle à une posture mesurée face aux joueurs. Il a été plus tolérant avec ses hommes que lors des dernières interventions publiques, les cajolant publiquement puis lors d’une mise au vert à la Commanderie. Sur Benjamin Pavard, en difficulté après la défaite au Sporting et les revers récents, De Zerbi a insisté: il ne faut pas que ces défaites de Lisbonne ou Lens restent gravées en nous; Pavard demeure une vraie valeur ajoutée et ne doit pas sentir qu’il porte tout le poids seul. La responsabilité première est la mienne, et celle des dirigeants.

Des blessés de retour: De Zerbi a choisi un cadre plus vertueux pour Brest, le dernier chapitre d’un automne pénible entre blessures, malchance et contenus plus fades. Le retour des convalescents est attendu et l’entraîneur espère étoffer le groupe cet après-midi. Timothy Weah, Geoffrey Kondogbia et Bilal Nadir se sont entraînés hier et postulent pour une place sur le banc; Robinio Vaz et Angel Gomes, remplaçants face à l’Atalanta, devraient démarrer.

Trois duels directs au programme de la journée (Monaco-Lens, Strasbourg-Lille, Lyon-PSG) donnent à De Zerbi une belle carotte pour débuter la trêve l’esprit léger: s’ils gagnent, ils seraient premiers au classement. Le Vélodrome pourrait alors s’enflammer. Le coach appelle à rester forts et équilibrés, à conserver l’estime de soi tout en acceptant les critiques, et à proposer un visage différent de celui affiché face à l’Atalanta ou Angers, notamment dans les vingt à trente premières minutes.

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