Suspension de six mois, dont cinq avec sursis, prononcée le 6 novembre 2025 par la commission de discipline de la Fédération française de ski (FFS) et effective à partir du 7 novembre, permet à Julia Simon d’envisager les Jeux olympiques d’hiver 2026 à Milan-Cortina. La fédération a qualifié cette sanction d’« grande sévérité », mais elle autorise néanmoins la biathlète de 29 ans à participer à ces Jeux. Elle demeure l’une des grandes chances de médailles pour l’équipe de France.
En parallèle, la mesure entraîne l’absence de la première manche de la Coupe du monde de biathlon le 29 novembre à Östersund, puis la deuxième à Hochfilzen du 12 au 14 décembre.
Le 24 octobre, elle avait reconnu avoir utilisé à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et d’une kinésithérapeute de l’équipe de France pour des achats jusqu’à 2 400 euros, et avoir dérobé de petites sommes entre 20 et 50 euros. Devant le tribunal correctionnel d’Albertville, elle a reconnu l’intégralité des faits mais s’est montrée incapable de les expliquer. Elle a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et à 15 000 euros d’amende.
Jeudi, à l’issue de son audition par la Commission nationale de discipline de la FFS, elle a été condamnée à 30 000 euros d’amende, dont 15 000 euros avec sursis. La Fédération a souligné qu’elle ne ferait aucun commentaire supplémentaire sur cette affaire qui entoure l’équipe de France depuis fin 2022.
Avant l’affaire, elle était déjà l’une des meilleures chances de médailles pour la France. Native d’Albertville et licenciée au club des Saisies, elle avait terminé la saison précédente par un quadruplé historique aux Mondiaux de biathlon à Lenzerheide (Suisse), avec l’or en individuel et en relais, puis en relais mixte et en mixte simple. Fin mai, une entorse a perturbé son planning à moins d’un an des Jeux.









