Baptiste Hulin et Thomas Rouxel (Viabilis Océans) ont franchi la ligne d’arrivée en tête de la 17e édition de la TRANSAT Café L’Or Le Havre Normandie, disputée en baie de Fort-de-France. L’arrivée s’est faite à 15 h 54 min 30 s locale, soit 20 h 58 min 30 s à Paris. Le temps de course s’élève à 12 jours, 5 heures, 24 minutes et 30 secondes et la distance parcourue atteint environ 10 574 km. Les vitesses moyennes affichées sont de 29,66 km/h sur l’orthodromie et de 36,04 km/h en vitesse réelle.
Leurs chiffres de course
Heure d’arrivée locale : 15 h 54 min 30 s (20 h 58 min 30 s à Paris). Temps de course : 12 jours, 5 heures, 24 minutes et 30 secondes. Distance parcourue : environ 10 574 km. Vitesse moyenne sur l’orthodromie : 29,66 km/h. Vitesse moyenne réelle : 36,04 km/h.
Leur course en bref
Le duo a connu un départ difficile avec une escale technique à l’Aber-Wrac’h dès la première nuit, après un souci de grand-voile. Refusant de baisser les bras, Viabilis Océans est revenu parmi les meilleurs et a rattrapé ses concurrents dans la descente vers les Canaries, se glissant dans le quatuor de tête près de l’archipel et prenant même la seconde place à la sortie du Cap-Vert. À l’approche des côtes martiniquaises, les marins ont pris les commandes et ont repoussé leurs adversaires jusqu’à la ligne d’arrivée, remportant brillamment cette 17e édition.
Mots des vainqueurs
Baptiste Hulin : ‘c’était une course incroyable pour nous et là on a du mal encore à réaliser. On a pris la tête de course il y a une heure, juste un peu avant le diamant, et gagner, là, ce soir c’est juste incroyable. Il va falloir qu’on redescende un petit peu pour comprendre ce qui nous arrive je pense.’
C’est un rêve la Transat Café L’Or. Pour moi c’est la plus belle course parce que c’est une Transat, parce que ça se court en multicoque, et que j’adore les multicoques, et parce que c’est en double ce qui permet de partager. Tu as l’intensité du solitaire mais en même temps tu peux partager toutes tes émotions et tout ce que tu vis. Pour moi c’est vraiment la plus belle des transats et je suis content d’y ajouter mon nom.
Thomas Rouxel : ‘Quand Baptiste m’annonce qu’on va croiser en tête, ça fait plaisir parce qu’elle était intense du début à la fin cette course. On s’est vraiment donné du mal, on a vraiment eu l’impression d’avoir très bien navigué, ça fait plaisir de sentir que c’est la récompense de tout le boulot qu’on a fait.’









