France
En marge d’une fin de match tendue et presque irréelle, l’Olympique de Marseille s’incline 0-1 face à l’Atalanta Bergame lors de la quatrième journée de la Ligue des Champions, au Stade Vélodrome, mercredi 5 novembre. Le résultat place les Marseillais dans une situation délicate dans le groupe. L’arbitre espagnol José María Sánchez Martínez a été hué par les 64 000 supporteurs phocéens à la sortie du terrain. Cette défaite vient s’ajouter à une série défavorable pour Marseille dans la compétition européenne.
Sur l’action clé du match, il a refusé un penalty pour une main clairement visible d’un défenseur italien. Dans le même temps, il a validé le but adverse à l’issue d’un contre éclair. La VAR n’est pas intervenue pour modifier ou contester ces choix. Cette double décision a cristallisé les remous dans les tribunes et autour des Marseillais.
Cette double décision scelle le troisième revers en quatre matchs en Ligue des Champions pour Marseille cette saison et alimente le sentiment d’injustice chez les joueurs et le staff. Les tribunes se sont enflammées et les Olympiens ont exprimé leur incompréhension face à ces choix. L’équipe se retrouve désormais dans une position difficile dans le groupe.
Le défenseur Nayef Aguerd a déclaré au micro de Canal+ qu’il était difficile de trouver les mots après une fin de match pareille et qu’il aurait aimé que l’arbitre aille voir l’action sur l’écran de la VAR. « La moindre des choses, c’est d’aller contrôler et d’avoir un avis plus sûr », a-t-il ajouté. Medhi Benatia, directeur du football marseillais, a jugé la décision injustifiable et regretté l’absence d’une vérification plus poussée. Ces réactions reflètent l’emballement autour de cette décision et son impact sur le groupe.
