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Le replay de la conférence de presse OM-Atalanta, à la veille du match de Ligue des Champions, réunit les échanges des joueurs et du staff autour des enjeux du rendez-vous. Pierre-Emile Højbjerg et Roberto De Zerbi prennent la parole pour évoquer l’état du groupe, le niveau affiché et les attentes avant le coup d’envoi. Le replay est disponible sur Twitch et offre un aperçu des intentions des deux formations avant cette affiche à domicile.
Pierre-Emile Højbjerg a salué le coach pour son cœur et sa personnalité, des qualités qui se ressentent au quotidien dans le travail d’équipe. Après la victoire à Auxerre, le groupe se sent bien et s’appuie sur cette énergie pour préparer un match de Champions League à domicile contre un adversaire de haut niveau. L’objectif est de réaliser une belle performance et de s’imposer, en respectant les principes du staff. Il demeure confiant dans le chemin suivi par le groupe et espère vivre une journée positive aux côtés des supporters.
La section d’esprit mentionnée par Højbjerg insiste sur la nécessité de garder le cap et d’améliorer certains détails. Il reconnaît que l’équipe a des marges d’amélioration malgré une base solide et affirme que le groupe peut poursuivre sur cette voie. Les joueurs veulent capitaliser sur le soutien des fans pour donner le meilleur et faire mieux lors du prochain rendez-vous.
Il a évoqué Aubameyang en rappelant leur duel lorsqu’il avait 19 ans, et a reconnu les qualités de l’attaquant, notamment sa vitesse. Le fait d’avoir Aubameyang dans le vestiaire est perçu comme un atout pour le groupe, le club et l’ensemble du projet. Sa présence apporte à la fois du plaisir et des qualités qui renforcent l’équipe.
Sur le manque de folie et d’énergie, Højbjerg pointe le calendrier chargé et les temps de récupération serrés, une réalité vécue par tous les clubs. Il rappelle que l’équipe a tout donné l’an dernier pour être ici et qu’il faut démontrer le niveau réel du groupe, tout en sachant que des détails peuvent être améliorés. Le prochain match est perçu comme une occasion de démontrer le caractère et la qualité collective.
En ce qui concerne le rôle au milieu, le milieu affirme que le coach a une méthode claire et que chacun doit mettre ses qualités et sa personnalité au service du collectif. Tout l’effectif se tient prêt et les jeunes ont su s’adapter à la philosophie de jeu du coach. Il s’agit de créer les bonnes conditions pour que chacun puisse évoluer et rester concentré et motivé.
La mentalité de l’équipe est décrite comme bien installée en novembre, à deux points du premier de Ligue 1, ce qui reflète la réalité du moment. La qualité et le caractère sont présents, même si tout n’est pas parfait. L’objectif est de rester compétitif, d’entretenir la faim et de préserver l’équilibre, avec une confiance mesurée dans le chemin parcouru.
Les associations au milieu nécessitent une adaptation constante : le coach a son style et l’équipe doit s’exprimer sans hésitation. Face à une opposition qui presse, il faut accepter les systèmes et s’y conformer. L’effectif, avec des joueurs présents depuis 15 mois et d’autres arrivés en 2 mois, a intégré la vision du coach et cherche à l’appliquer sur le terrain.
Le bruit de l’Orange Vélodrome est décrit comme intense et particulier, une atmosphère difficile à résumer mais à vivre pleinement. Après les matchs, l’envie de dormir peut être perturbée par l’émotion et l’intensité d’être à la maison dans le stade le plus bruyant, une ambiance unique selon le joueur.
Roberto De Zerbi, assis à ses côtés, parle de la pression inhérente au football et de l’importance du cadre. Il souligne le cœur et la personnalité exceptionnels de l’entraîneur et rappelle qu’il faut de la qualité dans ce milieu. Selon lui, De Zerbi mérite d’être comparé à d’autres grands entraîneurs et mérite toute la confiance des clubs et des joueurs.
Sur l’état du groupe, De Zerbi précise que quatre joueurs (Nadir, Weah, Aguerd et Balerdi) ne se sont pas encore remis, et que l’équipe alignera les mêmes éléments que face à Auxerre. Le groupe demeure fidèle à l’intégrité collective et à la continuité des choix techniques malgré les absences.
La notion de finale dans l’esprit est évoquée : la Ligue des Champions entre dans une phase importante et les trois premiers matchs représentent des points cruciaux. Trois points sur les trois premières journées restent insuffisants, et il faut impérativement prendre les trois points lors des rencontres à venir.
Le premier match contre un club italien est perçu comme une différence notable, Atalanta étant dans une catégorie particulière. Le coach est né à Brescia et cette rivalité est habituellement considérée comme un derby local. Gagner ce match est important pour le classement et pour avancer en Champions League.
Des souvenirs de la rivalité resurgissent lorsque De Zerbi évoque le passé : une fascination autour des affrontements avec l’Atalanta et les discussions qui entouraient ces rencontres. Le narratif de la rivalité est présent et nourrit la motivation des deux camps avant le duel.
Sur le football italien, De Zerbi affirme se concentrer sur la Ligue 1 mais reconnaît la valeur du championnat italien, ses bons joueurs et ses stades pleins de passion. Il exprime un intérêt pour son pays et son championnat, tout en espérant une qualification en Coupe du Monde.
La saveur de la Ligue des Champions est soulignée par De Zerbi, qui évoque notamment l’Orange Vélodrome comme un stade spécial, chaud et exigeant. Il perçoit l’équipe comme celle qui doit faire jouer les supporters et estime que jouer dans ce stade est un honneur pour les joueurs et les entraîneurs.
L’OM à domicile est décrit comme une équipe forte et intelligente, et le Stade est perçu comme un miroir qui répercute les efforts des joueurs lorsqu’ils entrent avec confiance et volonté de se battre. Les garçons se sont adaptés et montrent une envie de jouer à domicile, avec une dynamique de familiarité et de détermination.
La préparation est évoquée par De Zerbi : l’entraînement a été différent, parfois en marchant, et l’équipe n’a pas toujours les mêmes niveaux d’intensité. Il se dit heureux de travailler avec des joueurs blessés et suspendus et souligne que l’effectif peut surmonter les difficultés. Les blessures reviendront, et il faut faire preuve de pugnacité pour sortir de cette période difficile.
L’OM est parfois perçu comme favori, mais les journalistes italiens ne disent pas toujours la vérité. Atalanta demeure une adversaire solide, et le coach rappelle que la rencontre sera disputée et que chaque équipe doit valoriser ses propres qualités demain à domicile.
Lorsque l’on parle des critiques, De Zerbi affirme aimer les polémiques et assumer la réalité. Il reconnaît les matchs ratés, notamment à Angers et à Auxerre, et suggère que des changements ont été opérés lors du mercato. L’objectif est d’améliorer les performances et de répondre plus fermement que les critiques.
Un tatouage lié à l’Atalanta est évoqué de manière énigmatique : « Je vous dirai plus tard… ». Le joueur n’en dit pas davantage, ajoutant une touche de mystère autour de ses liens avec l’adversaire.
Son avis sur l’Atalanta est nuancé : l’équipe a recruté des joueurs importants comme Lookman et affiche des performances qui ne reflètent pas nécessairement une crise. Elle reste compétitive, a enregistré un bon match contre Milan et mérite davantage que le nul; la rencontre prévue demeure délicate.
Pour s’adapter à l’Atalanta, l’équipe cherche à varier son approche et à jouer son football sans renoncer à la défense lorsque nécessaire. L’objectif est d’attaquer et d’imposer son style, tout en restant solide défensivement. Le rappel final est clair : on ne veut pas revivre certains scénarios rencontrés à Lisbonne, surtout en étant réduit à dix.
