Le match nul entre le TFC et Le Havre, disputé dimanche au Stadium, est passé au second plan après le geste d Aron Dönnum envers Simon Ebonog. Le camp havrais a dénoncé une provocation raciste, et le Norvégien ainsi que le club toulousain se sont défendus. Le geste s est produit en toute fin de rencontre après un contact entre les deux joueurs, et il a été immédiatement source de polémique.
En conférence de presse après le nul 0-0, l’entraîneur du TFC Didier Digard a ouvert la séance en indiquant que ce qui s était passé dépasse le football. Il a décrit le geste : Dannalu a agité la main devant le nez de son adversaire en s éloignant après le contact. Le camp havrais a qualifié le geste de raciste; Digard a ajouté qu il se posait des questions, évoquant la possibilité que son joueur ait perdu le contrôle. Après l action, l’arbitre a sanctionné Dönnum d’un carton jaune. Le coach a précisé que des membres du club toulousain avaient présenté des excuses pour ne pas avoir vu ou pour ne pas avoir perçu l offense.
À 21 heures, le TFC a publié un communiqué condamnant avec la plus grande fermeté les accusations infondées et l instrumentalisation du geste visant Aron Dönnum. Le club se dit déterminé à défendre son joueur et à rappeler la réalité des faits, en se réservant le droit d engager toute action nécessaire.
Avant ce document, le président toulousain Olivier Cloarec s était montré surpris par la polémique, déclarant que le geste d Aron pouvait être interprété autrement et ne nécessitait pas selon lui d accusations de racisme. Carles Martinez Novell est venu au soutien de son joueur en soulignant que ce geste avait été aperçu dans d autres contextes et n était pas lié à la couleur de peau. Aron Dönnum s est ensuite exprimé devant plusieurs médias, indiquant qu il n était pas la première à effectuer ce type de geste et qu il était profondément attristé par la tournure que prenait l affaire.
Le contexte a été alimenté par la référence à un épisode similaire en octobre 2024 impliquant Bafodé Diakité, ancien défenseur toulousain, qui avait réagi de manière identique face à Antonio Rüdiger lors d un match entre Lille et le Real Madrid. Dönnum a réaffirmé que ce geste n avait pas vocation à viser une personne ou une couleur et que ce genre de réaction ne se réduit pas à une dimension raciale.
Les arbitres du match sont repartis du stade sans prendre de parole publique, et aucune nouvelle déclaration des instances n a été communiquée dans l immédiat, laissant la polémique se poursuivre autour de ce geste controversé.









