Le GP du Mexique a connu une pénalité importante pour Lewis Hamilton, infligée par les commissaires de la Formule 1 après qu’il a été jugé coupable d’avoir quitté la piste et d’avoir pris un avantage dans sa lutter dès les premiers tours contre Max Verstappen. Partant de la troisième place, Hamilton s’est retrouvé au cœur de la mêlée pour le premier virage, coincé entre le poleman Lando Norris et son coéquipier Charles Leclerc, tandis que Verstappen tentait de les dépasser sur l’extérieur. Verstappen a fini hors piste et est revenu en quatrième position, Norris menait devant Leclerc et Hamilton restait sur le podium après les premiers échanges. Peu après, la tension est montée lorsque Hamilton était en duel avec Verstappen pour la troisième place.
Le moment déclencheur est intervenu lorsque ses pneus se sont bloqués et qu’il a dévié de la trajectoire officielle. Au lieu d’emprunter la sortie désignée, il a franchi l’herbe et est revenu sur la piste en conservant la troisième place. Verstappen avait clairement demandé que son rival soit sanctionné et Red Bull a obtenu gain de cause lorsque les commissaires ont jugé recevable cette requête.
Après enquête, Hamilton a été sanctionné d’un temps de 10 secondes pour avoir quitté la piste et pris un avantage injuste, même si les enquêteurs avaient d’abord écarté l’usage de la bonne sortie. Sur la radio, le Britannique n’a pas caché son mécontentement face à la décision, évoquant l’adhérence faible et la difficulté de la manœuvre.
De son côté, Oliver Bearman, âgé de 20 ans, a profité de l’épisode pour se hisser dans le peloton du podium sur sa Haas après avoir dépassé Verstappen et Russell lors d’un duel. Bearman, qui avait résisté à Verstappen sur les pneus tendres avant de passer sur des pneus médiums, n’avait jamais monté sur le podium en dix ans d’histoire de Haas et aurait été ravi d’y parvenir. Hamilton a ensuite dû servir sa pénalité dans les stands et Bearman a poursuivi son effort, restant en lice pour le podium jusqu’au drapeau à damier.









