Le LOU s’est incliné à domicile 19-36 face au Stade Rochelais ce samedi, dans le cadre du Top 14. Le manager lyonnais Karim Ghezal a affiché une colère froide lors de la conférence de presse d’après-match et a évoqué le manque de clefs depuis deux semaines, en faisant référence aux revers à Montpellier puis à La Rochelle. Il a ajouté que, malgré les promesses, l’équipe s’est faite démonter et a laissé naître de vives interrogations sur son potentiel collectif, notamment sur la capacité à s’appuyer sur les leaders du LOU. Cette défaite ramène à la table les questions sur la capacité du groupe à réagir et à progresser.
Lors de son entrevue post-match, le coach a exprimé son désarroi face au niveau d’engagement affiché par ses joueurs. «Je suis vraiment touché parce que je ne peux pas donner plus que ce que j’ai donné, je ne peux pas dormir moins que ce que je dors, je ne peux pas plus y laisser la santé», a-t-il déclaré, en évoquant les duels aériens et la mêlée sans que l’équipe n’en tire le meilleur. Le constat demeure: malgré les efforts visibles, le résultat ne suit pas et les signes d’un manque d’intensité se multiplient. Il a ajouté que l’écart entre les promesses et la réalité est difficile à accepter.
Le dirigeant a aussi mis en lumière une problématique récurrente: «Chaque semaine, j’ai des joueurs qui parlent, je fais des réunions, ils sont dix en leaders de défense, dix en leaders d’attaque…» En d’autres termes, l’unité et la répartition des responsabilités semblent insuffisantes, ce qui complique l’équilibre du groupe sur le terrain. Cette remarque témoigne d’un manque de clarté dans les rôles sur le terrain.
En conclusion, Ghezal a assumé une part de responsabilité personnelle tout en appelant d’autres à se lever: «Il faut savoir assumer, je viens et je dis que c’est ma faute. Mais il va falloir que d’autres se lèvent aussi. Je ne sais pas qui sont mes leaders.» Il affirme néanmoins qu’un sursaut collectif est nécessaire avant les prochains rendez-vous et qu’il attend que d’autres prennent l’initiative.









