McLaren affirme que Red Bull représente une menace au Grand Prix du Mexique, après que la RB21 a reçu une nouvelle solution de refroidissement. Le Grand Prix se déroule à 2 238 mètres d’altitude sur l’Autodromo Hermanos Rodríguez, le circuit le plus élevé du calendrier. Cette altitude met à rude épreuve le refroidissement des moteurs et des freins et a été associée à plusieurs pannes au fil des années. Malgré l’évolution constatée chez Red Bull, Andrea Stella, le directeur de McLaren, ne se montre pas inquiet et privilégie une lecture axée sur sa propre stratégie.
La plupart des équipes ajustent leur système de refroidissement pour le Mexique en raison de l’air raréfié, mais la McLaren MCL39 n’a pas nécessité de modifications majeures. Selon Stella, McLaren avait anticipé les besoins en refroidissement dès la conception de la voiture cette saison, ce qui lui donne une certaine confiance dans les performances. Moins d’ouvertures sur le capot se traduisent par moins de pertes aérodynamiques et peuvent constituer un avantage dans des conditions chaudes et sèches. Le responsable souligne que l’impact des conditions d’altitude avait été intégré dès le début du développement.
Lorsqu’on évoque un éventuel avantage de Red Bull grâce à son système de refroidissement, Stella esquisse un sourire et rappelle que McLaren n’a pas modifié son approche. Il précise que la voiture vient au Mexique sans changer le mode de refroidissement fondamental. McLaren utilise des pièces déjà disponibles et met en avant la technologie de refroidissement comme l’un des atouts des performances quand il fait chaud. Cette approche s’inscrit dans les confidences de l’équipe sur l’importance du refroidissement dans le cadre du développement.
Stella rappelle que les innovations entre 2024 et 2025 ont largement porté sur le système de refroidissement et que d’autres équipes restent parfois plus traditionalistes et spécifiques au Mexique. Il félicite l’équipe d’ingénieurs pour avoir développé une technologie efficace qui fonctionne aussi bien dans l’air raréfié que dans la chaleur intense observée à Mexico. Au final, McLaren affiche sa confiance en une approche technique maîtrisée plutôt que sur des évolutions spectaculaire.









